• Rester dans leur logement est le souhait de la plupart des personnes âgées. Avec quelques aménagements et travaux, il est possible de leur offrir ce confort de vie.

     Réaménager l’espace de circulation

    L’idéal est de libérer l’espace et limiter les obstacles, tout en sachant que certains meubles judicieusement placés peuvent lui servir de point d’appui. Attention aux meubles trop bas, aux fils électriques qui traînent et peuvent occasionner des chutes ! Pensez encore à éclairer les coins trop sombres de la maison. On peut également installer des rampes d’appui pour faciliter les déplacements.

     Un mobilier adapté

     Faites rehausser son lit et/ou choisissez un modèle avec inclinaison du sommier télécommandée. On peut encore réinstaller les poignées de placard fixées trop hautes ou trop basses, réaménager l’intérieur pour que les objets les plus utilisés –vêtements, vaisselle… – soient facilement accessibles.

     Préférer la douche à la baignoire

     Enjamber le rebord de la baignoire est cause d’un grand nombre de chutes. Mieux vaut la supprimer et la remplacer par une douche à l’italienne pour y pénétrer de plain-pied et y installer un siège repliable. À prévoir également des barres d’appui et un sol antidérapant dans le bac à douche, ainsi que sur le sol de la salle de bains.

     Installer des toilettes près de la chambre

     Si votre parent a sa chambre au premier étage, il peut être judicieux d’en créer une au rez-de-chaussée, quitte à élever une cloison. Faites en sorte que la chambre ne soit pas trop éloignée des toilettes ou aménagez des toilettes chimiques à proximité.

    De même faire installer des toilettes rehaussés.

     Des aides pour financer les travaux

     Il existe de nombreuses aides pour maintenir les personnes âgées à domicile. Ainsi, l’Agence nationale de l’habitat – l’Anah – subventionne les aménagements favorisant l’autonomie. La Cnav tout comme l’Apa peuvent également apporter un soutien financier.

     Vous êtes locataire d’un logement social (HLM, ILM)

     Pour les locataires du secteur social il faut faire établir un certificat médical par son médecin traitant précisant la nécessité, d’adapter l’appartement a la perte d’autonomie et de le remettre a son bailleur qui effectuera les travaux nécessaires.

     Sites utiles

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  • Expulsions locatives : informez-vous en appelant le 0805 160 075

    La trêve hivernale des expulsions locatives se termine le 31 mars 2015. À partir du 1er avril 2015, les expulsions peuvent à nouveau être mises en œuvre par un huissier, ce dernier se présentant dans les logements les jours ouvrables entre 6 heures et 21 heures.

    Pour mieux prévenir les expulsions liées aux situations d’impayés, l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) propose un numéro unique gratuit à destination des propriétaires et des locataires intitulé « SOS impayés de loyers », accessible au 0805 160 075.

    Causes de l’impayé ? Montant ? Stade de la procédure ? Les services départementaux de l’Anil, les Adil, fournissent aux particuliers des informations adaptées à leur situation : mise en place d’un plan d’apurement amiable entre bailleur et locataire, aides existantes, souscription d’une garantie des risques locatifs. Les Adil ne peuvent pas répondre aux demandes de logement mais peuvent orienter les appelants vers les organismes compétents : départements, préfectures, bailleurs, caisses d’allocations familiales ou de mutualité sociale agricole, centres communaux d’action sociale, travailleurs sociaux ou encore associations.

    Pour rappel : le propriétaire peut mettre fin au bail si le locataire ne respecte pas son engagement de payer le loyer et les charges aux échéances convenues.

    Voir notre article : Impayés de loyers et expulsion

     

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  • Depuis quelques jours certains locataires reçoivent des avis de surloyer concernant l’année 2013 à payer ne vous précipitez pas pour payer, il n’y a aucune urgence : explication.

     

    En 2013, L’AFOC a alerté le bailleur sur le fait qu’un certain nombre de locataires n’avait pas reçu le surloyer. La réponse du bailleur fut d’abord de nous dire que personne n’avait été oublié, puis devant notre insistance, celui-ci a reconnu les faits et nous a dit qu’il régularisait cela. Nous avons alors fait remarquer au bailleur que les locataires en questions ne devaient pas être pénalisés, deux, voire trois surloyers à payer en même temps, constituant une charge insupportable pour les locataires. Le bailleur a alors répondu qu’il s’agissait d’une erreur de sa part et qu’il renonçait à encaisser les surloyers non réclamés.

     Malgré tout un petit nombre de locataires méfiants ont envoyé un courrier, parfois en recommandé, au bailleur pour lui signaler le problème. La réponse écrite a chaque locataire qui l’avait alerté ‘réponse parfois aussi en recommandé) fut ; « si on ne vous le réclame pas c’est que vous n’y êtes plus assujetti ». Fort de cela les locataires ont donc continué à payer leur loyer normal.

     Aujourd’hui le bailleur en mal de trésorerie , malgré un bénéfice de 26.802.000€ en 2013 et une augmentation substantielle du bénéfice en 2014, qui l’amène a reverser 700.000€ a l’actionnaire de référence, a décidé de faire fi de ce qu’il avait dit et d’oublier les courriers envoyés aux locataires. Il envoie aux locataires concernés, des rappels de surloyers à payer, mais bon prince il accepte des aménagements de paiement, de qui on se moque ?

     L’AFOC ne laissera pas faire cet abus et une réunion avec le bailleur est programmée pour examiner ce problème. Quoi qu’il en soit nous nous battrons pour que les locataires ne fassent pas les frais de cet abus et qu’ils soient exemptés de ce surloyer non réclamé à l’époque.

     Si vous êtes concernés par ceci contactez-nous. Nous vous tiendront informé des suites de cette affaire dans ce blog.

     

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  • Un véritable scandale, depuis plus de cinq mois le bailleur ANTIN RESIDENCES laisse sans eau un locataire octogénaire. L’amicale des locataires prend cette affaire en main et l’AFOC intervient auprès du bailleur.

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  • Le locataire n’est tenu qu’aux réparations locatives rendues nécessaires par les dégradations intervenues pendant la location, et non à celles occasionnées par vétusté rappelle la Cour de cassation.

    À l’issue de la location, le bailleur avait retenu l’intégralité du dépôt de garantie et demandé la prise en charge d’une partie des travaux de peinture par le locataire au motif que les peintures blanches à l’entrée dans les lieux étaient jaunies. La juridiction de proximité lui avait donné raison.

    Pour la Cour de cassation au contraire, le locataire n’est tenu qu’aux réparations locatives nécessitées par des dégradations intervenues au cours du bail. Il n’est pas tenu à celles occasionnées par vétusté. Lorsque les dégradations résultent de la vétusté du logement, c’est-à-dire de l’usure naturelle due à un usage prolongé, les réparations sont à la charge du propriétaire. Une usure normale est celle qui correspond à ce qui est inhérent à une occupation des lieux et donc admise pour un locataire qui use du bien loué conformément à sa destination.

    La jurisprudence a précisé que la réfection des peintures n’entrait pas dans la catégorie des réparations à la charge du locataire. Elle rappelle régulièrement par ailleurs que l’obligation d’entretien du locataire ne s’étend pas à la remise à neuf des papiers, peintures et revêtements de sol, atteints par la vétusté.

    Voir aussi : Qui est responsable des dégradations du logement en cours de bail ?

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