• Perte d’autonomie et handicap : la nouvelle règle d’adaptation du logement

    Pour rappel, le bailleur ne peut s’opposer aux travaux réalisés par le locataire lorsque ceux-ci constituent des aménagements du logement. En revanche, lorsque ces travaux constituent une transformation du logement, l’accord écrit du bailleur est nécessaire. A défaut de cet accord, le bailleur peut exiger une remise en l’état aux frais du locataire à son départ des lieux.

    Perte d’autonomie et handicap : la nouvelle règle d’adaptation du logement

    Or, depuis la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, tout locataire peut désormais demander auprès de son bailleur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception l’autorisation tacite d’effectuer des travaux de transformation. Ces travaux sont à réaliser par le locataire et à ses frais.

    La liste des travaux est limitative :

    • création, suppression ou modification de cloisons ou de portes intérieures au logement ;

    • modification de l’aménagement ou de l’équipement des pièces d’eau (cuisine, toilettes, salle d’eau) ;

    • création ou modification de prises électriques ou de communications électroniques et de points d’éclairage ;

    • installation ou adaptation de systèmes de commande (notamment commande des installations électriques, d’eau, de gaz et de chauffage, interphone, signalisation, interrupteurs) ;

    • installation d’élévateurs ou d’appareils permettant notamment le déplacement de personnes à mobilité réduite ;

    • installation ou modification des systèmes de fermeture et d’ouverture (portes, fenêtres, volets) et d’alerte.

    L’absence de réponse dans un délai de quatre mois à compter de la date de réception de la demande vaut décision d’acceptation.

    Ainsi, l’avantage réside dans le fait que le bailleur ne pourra pas exiger la remise en l’état des lieux !

    Il n’est pas inutile de rappeler aux locataires d’ANTIN et CPH, que ce bailleur social réalise à ses frais les adaptations nécessaires au handicap et notamment en matière de salle de bain. Pour cela il suffit au locataire de transmettre au bailleur une attestation signée par son médecin traitant précisant ce besoin d’adaptation. À réception de cette attestation le bailleur, étudiera au besoin avec un ergothérapeute, l’adaptation à réaliser et l’effectuera. Compter une moyenne de trois mois entre la remise de l’attestation du médecin traitant et la réalisation des travaux.

    Voir notre site  AFOC 

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