• Deux mois pour réduire vos impôts !

    D’ici au 31 décembre, vous pouvez réaliser des dépenses qui vous permettront de diminuer votre impôt sur le revenu à régler en 2016. Panorama des meilleurs avantages fiscaux en fonction de vos objectifs et de votre budget.

    Réaliser des travaux

    Si, locataire ou propriétaire, vous réalisez d’importants travaux d’économie d’energie dans votre résidence principale, vous aurez droit, sous conditions, au crédit d’impôt pour la transition énergétique. Son montant est de 30 % du total des dépenses engagées, plafonnées à 8 000 € pour une personne seule (16 000 € pour un couple + 400 € par personne à charge). Le gain fiscal maximal s’établit ainsi à 2 400 € pour un célibataire, le double pour un couple. Une seule opération de travaux (isolation thermique ou installation d’une chaudière à condensation, par exemple) suffit, et aucune condition de ressources n’est exigée. 

    Un autre crédit d’impôt est accordé́ aux contribuables qui installent dans leur résidence principale (même neuve !) des équipements conçus personne pour les élections, 7 500 par an et par personne pour les partis politiques). Enfin, si vous adhérez à un syndicat, tablez sur une réduction dimpôt de 66 % des cotisations, retenues dans la limite de 1 % du salaire brut.

    Participer à la vie publique

    En cas de dons à un organisme d’aide aux personnes en difficulté, vous aurez droit à une réduction d’impôt égale à 75 % des sommes octroyées, retenues dans la limite de 529 € (soit un gain maximal de 396,75 €). 

    Si vous souhaitez manifester votre générosité auprès d’une association d’intérêt général ou reconnue d’utilité publique, la réduction d’impôt s’établira à 66 % des versements, plafonnés à 20 % du revenu imposable.

    En aidant financièrement un parti politique, elle sera de 66 % des sommes versées, limitées à 15 000 € par foyer fiscal (4 600 € par an et par personne pour les élections, 7 500 € par an et par personne pour les partis politiques).

    Enfin, si vous adhérez à un syndicat, tablez sur une réduction d’impôt de 66 % des cotisations, retenues dans la limite de 1 % du salaire brut.

    Préparer sa retraite 

    Pour compléter votre future pension de retraite par une rente, vous pouvez ouvrir un plan d’épargne retraite (Perp) – ce placement est ouvert à tous les épargnants, et en particulier, aux salariés cadres et non-cadres – et déduire ainsi vos cotisations de votre revenu imposable, dans la limite de 10 % des revenus professionnels, eux-mêmes plafonnés à 30 432 €. Plus vous êtes lourdement soumis à l’impôt sur le revenu, plus l’avantage fiscal est intéressant !

    En contrepartie, votre argent est bloqué jusqu’à la retraite, sauf cas particuliers. Une fois inactif, vous recevrez une rente viagère, imposable comme une pension de retraite et assujettie aux prélèvements sociaux (7,4%). Seule une sortie en capital à hauteur de 20 % est autorisée (100 % si vous investissez les fonds dans l’achat de votre logement). « En versant 100 € par mois pendant vingt ans, attendez-vous à percevoir une rente mensuelle de 100 €, précise Dominique Prévert, dirigeant associé d’Optimaretraite, société́ spécialisée dans le calcul et l’optimisation des droits à la retraite. Optez pour le Perp le plus tôt possible, sans toutefois menacer l’équilibre financier familial. Puis, augmentez votre effort d’épargne au fur et à̀ mesure que vous vous désendettez et que vos enfants acquièrent leur autonomie », recommande-t-il.

    Les indépendants ont accès au dispositif Madelin, fiscalement plus généreux que le Perp. Il permet de déduire des cotisations du revenu imposable jusqu’à̀ 70 374 €. « Autre avantage, dont le Perp est dépourvu, le taux de conversion de la rente est connu dès l’adhésion », ajoute Dominique Prévert. Mais la sortie du Madelin s’effectue exclusivement en rente.

    À ne pas confondre !

    Réduction d’impôt : somme soustraite du montant de l’impôt à payer après application du barème progressif de l’impôt sur le revenu.

    Crédit d’impôt : somme également soustraite du montant de l’impôt à payer. Toutefois, à la différence de la réduction d’impôt, vous bénéficiez d’un remboursement, partiel ou total, si son montant dépasse celui de l’impôt dû ou en cas de non-imposition. Par exemple, si vous avez un crédit d’impôt de 1 000 € et que le montant de votre impôt est de 500 €, non seulement vous n’aurez pas d’impôt à payer mais en plus le Trésor public vous remboursera 500 € . 

    Déduction du revenu imposable : somme soustraite du revenu avant le calcul de l’impôt, et qui permet ainsi de réduire la base imposable.

    Le plafond des niches fiscales

    L’ensemble des réductions et crédits d’impôt dont vous pouvez bénéficier est limité à 10000 € par an (voire 18000 € en cas d’investissements outre-mer et de souscriptions au capital de sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel). Sauf exceptions : par exemple, la réduction d’impôt consécutive à un don n’entre pas dans le calcul de ce plafond.

    « Quels sont les documents que le bailleur peut demander aux candidats locataires et à leurs cautions ?Saisir une administration par voie électronique (SVE) : un nouveau droit pour les usagers des services de l'État »
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