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Crédit en Europe : prêt européen, demande d’argent dans l’Union Européenne. Faire un crédit à l’étranger.
Avec l'Union Européenne, le marché du crédit se libéralise. Il est désormais possible de faire un crédit dans un autre pays de l'Europe. Mais il n'est pas plus facile d'avoir un crédit ailleurs qu'en France : les règles du crédit sont européennes, seul le fichage à la Banque de France est logiquement ignoré par les banques étrangères.
Avec l'UE, il devient possible de faire un crédit dans un autre pays membre.
L’Union Européenne permet aujourd’hui à tout citoyen européen de se déplacer librement dans les pays membres, de s’y établir, d’y travailler. Avec la fin des frontières, il est tout à fait possible d’acheter à l’étranger, et de faire jouer la concurrence entre les différentes offres que l’on peut trouver dans chaque pays…
Il est ainsi possible de faire un crédit à la consommation dans toute l'UE. Le crédit immobilier, de par sa complexité, n'y est pas encore, mais l’UE travaille pour que de plus en plus, les capitaux puissent circuler librement, avec la levée des différents obstacles qui pourraient l’en empêcher : taxes, lois, systèmes informatiques…
Ainsi, l'UE tend à unifier économiquement les différents états membre, mais il y a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir faire librement un crédit partout en ...
Avec l'Union Européenne, le marché du crédit se libéralise. Il est désormais possible de faire un crédit dans un autre pays de l'Europe. Mais il n'est pas plus facile d'avoir un crédit ailleurs qu'en France : les règles du crédit sont européennes, seul le fichage à la Banque de France est logiquement ignoré par les banques étrangères.
Avec l'UE, il devient possible de faire un crédit dans un autre pays membre.
L’Union Européenne permet aujourd’hui à tout citoyen européen de se déplacer librement dans les pays membres, de s’y établir, d’y travailler. Avec la fin des frontières, il est tout à fait possible d’acheter à l’étranger, et de faire jouer la concurrence entre les différentes offres que l’on peut trouver dans chaque pays…
Il est ainsi possible de faire un crédit à la consommation dans toute l'UE. Le crédit immobilier, de par sa complexité, n'y est pas encore, mais l’UE travaille pour que de plus en plus, les capitaux puissent circuler librement, avec la levée des différents obstacles qui pourraient l’en empêcher : taxes, lois, systèmes informatiques…
Ainsi, l'UE tend à unifier économiquement les différents états membre, mais il y a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir faire librement un crédit partout en Europe.
L'Union Européenne a uniformisé le marché du crédit, jetant les bases de la libre concurrence. Un européen peut ainsi légalement faire une demande de crédit dans un autre pays de l'UE. Pour un particulier, il y a tout intérêt à connaître les taux d’intérêts pratiqués en Europe, afin d'obtenir la meilleure offre.
L'Union Européenne a uniformisé le marché du crédit, jetant les bases de la libre concurrence. Un européen peut ainsi légalement faire une demande de crédit dans un autre pays de l'UE. Pour un particulier, il y a tout intérêt à connaître les taux d’intérêts pratiqués en Europe, afin d'obtenir la meilleure offre.
Crédit en Europe
Les seuls prêts à l’étranger valables sont ceux obtenus dans l’Union Européenne, ou ceux de votre pays d’origine si vous êtes vous même étranger ou ayant la double nationalité. Mais, parce qu’il y a un mais, si vous êtes fichés à la Banque de France, vous aurez du mal à obtenir votre prêt à l’étranger : les banques parlent entre elles, vous savez! Certaines banques espagnoles ouvrent des comptes très simplement, tout comme d’autres pays. Mais toutes vont vous demander des justificatifs de revenus, de biens immobiliers que vous pouvez hypothéquer et ainsi de suite, avant de vous prêter de l’argent.
Taux d’intérêts plus attractifs à l’étranger
Vous n’avez aucun problème de fichage en banque de France, vous voulez juste, dans un espace commun Européen, profiter du meilleur taux possible en vigueur dans l’Union Européenne.
Le TEG* (taux effectif global) étant issu d’une directive européenne, il est devenu très facile de comparer les différents offres des différentes banques et organismes européens. Imaginez que vous soyez frontalier, et qu’il est facile pour vous d’aller au Luxembourg ou de regarder pour un crédit en Belgique : si par hasard la banque pratique un taux de 3,75% pour ses prêts immobiliers, ça peut être plus intéressant qu’un taux à 4,50% en France! Le mieux c’est toujours d’aller directement en agence sur place, chaque banque ayant sa propre politique, elle seule décide si elle fait l’emprunt ou pas.
Toute banque européenne doit fournir avec l’accord de prêt une fiche européenne d’information standardisée. Vous pourrez profiter de la protection de la Loi Scrivener (obligeant les établissements à fournir toute l’information nécessaire) si vous avez obtenu votre prêt à l’étranger, à condition que votre achat de bien immobilier soit en France.
Consultez votre notaire afin d’obtenir toutes les informations concernant votre cas particulier, les lois changent de pays en pays, certaines protections valables en France n’existent pas à l’étranger. De plus, la garantie la plus commune pour les banques étrangères est l’hypothèque, tandis qu’en France, vous avez peut-être le droit au crédit logement, nettement plus avantageux. Il faut savoir regarder au-delà du simple taux d’intérêt*!
Vivement que le marché du crédit et bancaire devienne réellement européen ! La nouvelle concurrence de toutes les grandes banques européennes provoquera une meilleure offre pour les emprunteurs.
Comment faire une demande de crédit dans un autre pays de l'Union Européenne ?
De directive en directive, l’Europe, ou plus précisément, l’Union Européenne, poursuit son harmonisation des différentes économies qui la composent. De plus en plus, nous pouvons faire des affaires dans l’UE, surtout depuis l’avènement de l’Espace Schengen et l’Euro.
Mais il existe malheureusement encore trop de différences entre les pays de l’UE, notamment des différences de Lois, mais surtout de taxes et de pouvoir économique. Ces différences ne permettent pas aujourd’hui aux pays de tous jouer sur le même pied d’égalité au niveau de la concurrence : un pays aura une main d’œuvre moins chère, un autre aura moins d’impôts.
Lorsque l’on cherche un bon crédit en dehors de France, il y a deux aspects à prendre en compte. Le premier, c’est la compréhension de la langue. Il est difficile pour un français ne parlant pas autre chose que le français d’aller vers une banque à l’étranger pour y faire un crédit. La deuxième, la proximité physique : pour obtenir un crédit, il faut pouvoir aller à la banque.
En France, de nombreuses banques se battent pour présenter le meilleur taux d’intérêt à leurs clients, ce qui permet à la France d’être parmi les meilleurs pays européens au niveau du crédit. Ce n’est pas pour rien si BNP-Paribas est l’une des plus grandes institutions européennes du crédit à la consommation !
Taux d’intérêts européens
En Europe, les banques de chaque pays proposent des taux d’intérêts très différents. Il y a la pression concurrentielle, mais également la note d’un pays, attribuée par les agences de notation. Pour simplifier la lecture des différentes offres de crédit en Europe, l’UE a harmonisé les différentes façons d’annoncer les taux d’intérêts. On parle désormais de TAEG* dans toute l’Europe, le Taux Annualisé Effectif Global*. Ce taux représente la quasi-totalité des coûts d’un crédit, sur un an. Il devient donc très facile de comparer les différents crédits entre eux : il suffit de regarder le TAEG*.
Notation des pays de l’UE
Les agences de notation attribuent des notes à un pays, ou à des entreprises, comme des banques par exemple. Cette note évalue la capacité d’un pays ou d’une entreprise à honorer ses engagements. En clair, pour ce qui nous concerne : si un pays voit sa note souveraine s’abaisser, ceci veut dire qu’il existe plus de probabilités que ce pays ne pourra pas rembourser l’argent qu’on lui prête. Si tel est le cas, le pays pourra toujours obtenir des crédits, mais ils auront des taux d’intérêts plus élevés qu’auparavant. Les taux d’intérêts représentent toujours le risque : plus il y a de risques à prêter de l’argent, plus les taux sont élevés. C’est pour ça que le crédit renouvelable possède des taux très élevés : c’est un type de crédit beaucoup plus risqué pour le prêteur.
Les banques du pays qui se serait vu mal noté par les agences de notation auront donc plus de mal sur les marchés financiers à obtenir des crédits, ce qui se reflètera forcément sur le crédit final. Un pays mal noté par les agences de notation est un pays qui aura des banques pratiquant des taux d’intérêts plus élevés que dans les pays bien notés. Ceci élimine d’emblée et de façon automatique tous les pays plus mal notés que la France, si on ne parle que de taux d’intérêts.
Exemple de taux d’intérêts en Europe pour un crédit à la consommation
La France est un pays très concurrentiel au niveau du crédit. Elle possède la note maximale des agences de notation, et est un pays avec un très fort pouvoir de négociation, vu son poids économique. De plus, le secteur bancaire est concurrentiel, plusieurs banques opérant sur le marché français. Autant vous le dire tout de suite : on trouve difficilement mieux ailleurs, au niveau du crédit, du moins en 2017.
Nous avons regardé, en juin 2017, ce à quoi on pouvait s’attendre en matière de crédit. En prenant la même entreprise, Cetelem, et en regardant les différents tarifs qu’elle pratique dans ses différents pays d’implantation. Nous avons donc fait une simulation de crédit, un prêt personnel classique : nous voulons 3000 euros, à rembourser sur 12 mois. En 12 mois, si on paye un crédit à taux zéro, il faut rembourser 3000/12, c’est-à-dire 250 euros.
- Belgique : il est proposé de rembourser par mois 266,31 euros. Le TAEG* est de 12,50% .
- Espagne : il est proposé de rembourser par mois 269,35 euros. Le TAE* est de 14,92%. Malgré la directive européenne, pas de TAEG affiché.
- Portugal : il est proposé de rembourser par mois 270,56 euros. Le TAEG* est de 13%.
- France : pour un crédit de 3000 euros à rembourser sur 12 mois, Cetelem propose des mensualités à 259 euros. Imbattable. Sauf que cette première offre correspond à un crédit renouvelable, à taux révisable. Un crédit renouvelable, le taux normal hors promotion, c’est plutôt autour de 20%. Pour obtenir la véritable proposition équivalente aux autres pays, il faut choisir un prêt personnel : 269,45 euros avec un TAEG* de 15%.
On le voit, l’intérêt pour un français de faire un crédit ailleurs en Europe est minime : ce n’est pas pour le meilleur taux qu’on va voir à l’étranger, mais plutôt pour essayer d’obtenir un crédit plus facilement. Nous avions fait cette recherche en septembre 2010, et force est de constater que la situation n’a que peu évolué. Les différences entre pays sont encore moindres.
Difficulté à faire un crédit en Europe
En premier lieu, la première difficulté que l’on peut rencontrer, c’est tout simplement de trouver de l’information. Comment savoir quelle est la banque en Europe qui pratique les crédits les moins chers ? Comment savoir si elle permet à un français de faire son crédit pour sa maison française ? Il faut au moins parler plusieurs langues, afin de bien comprendre le crédit qu’on nous propose. Si on n’est pas capables de lire le contrat, mieux vaut ne rien signer du tout ! Mais, on l’a compris, au vu des taux pratiqués en France, c’est surtout la possibilité de pouvoir faire un crédit à l’étranger, quand les banques françaises ferment leurs portes, ou de faire un crédit en accord avec sa religion, un crédit islamique.
Fiché à la Banque de France
Un fiché à la Banque de France, au FCC ou au FICP aura beaucoup de mal à obtenir un crédit. Ce n’est pas totalement impossible s’il met un bien en hypothèque. C’est pour cette raison que la tentation d’aller voir au pays d’à coté si on prête de l’argent aux FICP est forte. Beaucoup de frontaliers y pensent, et à raison ! En règle générale, il vaut mieux demander un crédit immobilier à sa banque, celle où sont nos revenus. Les autres pays de l’UE ne sont pas moins laxistes que la France en matière de crédit. L’espoir réside principalement dans le fait que les banques étrangères ne consulteraient pas les fichiers de la Banque de France.
Mais justement à cause de cet état de fait, les banques étrangères ont beaucoup de mal à prêter à un étranger ! A moins d’apporter de solides garanties, il n’est aujourd’hui pratiquement pas possible d’avoir un crédit dans un pays de l’UE autre que le sien. Le cas change un peu de figure pour les frontaliers, ceux qui travaillent d’un coté de la frontière, mais habitent de l’autre. Bien souvent, leurs revenus sont fixés sur un compte bancaire du pays où ils travaillent. Pour ce cas de figure, la banque peut prêter de l’argent : elle connaît bien son client. Pour obtenir un crédit à l’étranger, il faut donc soit y résider, soit y travailler, seul moyen pour une banque d’avoir confiance en son client.
Beaucoup de ces banques peuvent être des succursales de banques Françaises, ou avoir un partenariat, ce qui leur permet de s’échanger des informations sur leurs client.
Comment faire un crédit en Europe ?
Arnaque au crédit : attention aux courtiers
On voit souvent des courtiers sur Internet proposant de négocier pour ses clients le meilleur taux dans toute l’Europe. En effet, il est assez simple d’ouvrir un compte bancaire en Espagne, et d’y faire une demande de crédit. L’Espagne a moins de restrictions bancaires qu’en France ! Mais on l’a vu, en contrepartie, sa note souveraine est plus mauvaise, ce qui provoque systématiquement un taux d’intérêt plus cher pour le client.
Ce qu’on ne vous dit pas, c’est que bien souvent, les conditions habituelles d’obtention d’un crédit peuvent changer, de pays à pays. Au Portugal par exemple, il est très courant de faire un crédit immobilier à taux variable sur 50 ans, ce qui est totalement impensable en France ! Tenter d’obtenir un crédit à tout prix en Europe lorsque l’on est fiché, c’est la chose à ne pas faire ! Les courtiers qui promettent ce genre de crédit ne travaillent pas pour votre bien. Ils pourront peut-être l’obtenir (ce dont je doute très fortement, par contre ils feront payer cher leurs services), mais sincèrement, il vaut mieux racheter ses crédits en France et rembourser ce que l’on doit, plutôt qu’une fuite en avant.
Crédit Europe Bank : le nom de « Crédit Europe » est juste un nom commercial. C’est une banque des Pays-Bas qui porte ce nom. Elle possède plusieurs filiales dans d’autres pays. Ce n’est donc pas une banque spécialisée dans le crédit dans l’UE, c’est une banque comme une autre.
Faire un crédit immobilier en Europe
Il est possible d’obtenir un crédit immobilier en dehors des frontières nationales. Si par exemple on veut acheter une villa en Toscane, il y a possibilité de discuter avec une banque italienne. La villa en Toscane servira alors elle-même de garantie sur l’emprunt. Ceci est à négocier avec l’agence bancaire toscane qu’on aura choisie, et qui posera ses conditions pour octroyer un crédit immobilier. Les crédits immobiliers sont complexes et très réglementés, avec de nombreuses lois visant à protéger le demandeur. Nous avons longuement abordé le sujet. De plus, il est peut être plus intéressant de profiter des prêts à taux zéro* ou du crédit d’impôt auquel on aurait éventuellement le droit en France, chose impossible si on demande un crédit ailleurs dans l’UE. Le problème ne se pose pas si on habite à l’étranger et qu’on y travaille, évidemment.De nombreuses banques étrangères, pour aider leur marché immobilier interne et pour capter de nouveaux clients, proposent des prêts immobiliers spécifiques pour les étrangers désireux d’acheter une maison, un appartement dans leur pays. La France le fait également, et vise des nationalités précises. Il faut que la banque soit habituée à travailler avec le pays d’origine du demandeur.
En revanche, si on aborde une banque italienne pour acheter une maison en France, la tâche est beaucoup plus compliquée, pour ne pas dire impossible. Il faut bien comprendre que les banques étrangères ont du mal à suivre un achat en dehors de leur territoire national : la prise de garanties est beaucoup plus complexe, les lois d’un pays à l’autre changent, et l’agence bancaire ne sait pas forcément toutes les subtilités légales de l’autre pays. L’UE, contrairement au crédit à la consommation, n’a pas encore harmonisé le crédit immobilier en Europe.Si vous n’avez aucune affaire (travail, lieu de résidence habituel), autant dire que c’est une mission impossible que d’obtenir un prêt pour acheter en France, mais la situation évolue, avec l’UE qui pousse pour harmoniser le marché du crédit, et de l’argent en général.
Faire un crédit à la consommation en Europe
L’Union Européenne a adopté en 2008 une directive visant à ouvrir le marché européen du prêt à la consommation, afin que chaque européen puisse faire un crédit dans le pays de son choix. C’est pour cette raison si désormais, toutes les banques européennes présentent des informations identiques, à commencer par le TAEG*. Nous ne parlons ici que des crédits à la consommation, prêts avec intérêts, de 200 à 75 000 € et dont le remboursement dure plus d’un mois. Les différents états de l’UE avaient deux ans pour appliquer la directive. En 2017, même si les états l’ont appliquée, pour le consommateur français, cela ne change pas grand-chose : la France est privilégiée en matière de crédit.Crédit en Belgique pour français – interdit bancaire, surendettement
La Belgique est un pays de l'UE, tout proche et parlant français. Revue des opportunités de faire un crédit en Belgique.
En général, un prêt personnel (ou prêt à tempérament) sera plus cher en Belgique qu’en France, mais il peut y avoir des exceptions. De plus, en Belgique, le crédit possède certaines spécificités bien propres, visant à protéger le consommateur, qui n’existent pas en France, comme nous allons le voir.
La Belgique, et plus particulièrement la Wallonie, est un petit marché au niveau européen, surtout en comparaison avec les poids lourds de l’économie européenne, mais la concurrence entre les acteurs du crédit est féroce. Cet état de fait provoque de bons tarifs pour les consommateurs, que ce soit les banques ou les sociétés financières.
Différences du crédit en Belgique avec le crédit en France
Le crédit et l’activité bancaire sont très réglementés, chaque pays possédant un ensemble de lois visant à protéger le consommateur vis-à-vis des banques. La façon de désigner un crédit, de faire de la publicité ou de calculer le coût total peut ainsi ne pas être partout la même. L’Union Européenne travaille avec les différents pays membres afin d’uniformiser le plus possible la façon d’opérer des banques auprès des consommateurs, mais lorsque l’on voit le mal que l’UE se donne pour faire fonctionner la zone Euro, nous savons que nous en sommes encore loin.
Taux d’intérêts belges et taux d’intérêts français*
Les premières différences sont les plus évidentes : le prix » d’un crédit, exprimé par les taux d’intérêts, que ce soit pour un crédit immobilier, un prêt personnel ou un crédit renouvelable, sont presque toujours plus élevés et moins flexibles en Belgique sur des petites sommes, et compétitifs sur des prêts conséquents. Une même société de crédit peut également pratiquer des tarifs différents des deux côtés de la frontière.
Comparatif crédit Belgique et crédit France
Pour pouvoir comparer, le mieux est de faire une simulation de crédit sur des sites de crédit belges et français. Nous allons, pour comparer, faire une simulation de prêt personnel pour 6000 euros à rembourser en 12 mois, puis une simulation de crédit auto pour 25000 euros, à rembourser en 3 ans, 36 mois. Pour simplifier, nous regarderons uniquement la mensualité à payer.
Prêt à tempérament de 6000 euros à rembourser en 12 mois en avril 2017
- Cofidis Belgique : 515,68 euros
- Cofidis France : 505,11 euros
- Cetelem (France) : 512,02 euros
- BNP Paribas Fortis (Belgique) : 522,18 euros
Crédit auto de 25000 euros, à rembourser en 36 mois en avril 2017
- Cofidis Belgique : 755,46 euros
- Cofidis France: 763,04 euros
- Cetelem (France) : 718,03 euros
- BNP Paribas Fortis (Belgique) : 714,78 euros
Au vu de ces chiffres, il est évident que les prêts à tempérament, des petites sommes à rembourser sur de courtes durées, sont un peu moins chers en France qu’en Belgique. La différence est bien là, mais n’est pas si significative, comme on peut le voir entre le moins cher, 505,11 euros de mensualité pour Cofidis France et le plus cher, 522,18 euros pour Fortis.
Mais si on regarde du côté des crédits plus chers, comme un crédit auto, les sociétés financières belges jouent d’égal à égal avec les françaises, mais la différence est somme toute minimale.
En résumé, si vous en avez la possibilité et au vu de ces constatations, mieux vaut aller chercher son prêt personnel en France qu’en Belgique, dès lors qu’il s’agit de petits montants. Inutile de trop comparer les offres de crédit pour acheter une voiture, d’autres critères rentrent en jeu comme la qualité du service, plutôt que de regarder des différences minimes de tarif entre les deux pays.
Les principaux types de crédits belges
La Belgique, comme tout pays de l’Union Européenne, propose des services financiers évolués, bien connus des français également, parfois sous d’autres noms et quelques variantes. Il n’y a pas de mystère pour un prêt auto ainsi que les autres prêts affectés à l’achat d’un bien, mais les autres désignations peuvent dérouter le français cherchant à faire un crédit en Belgique…
Crédit hypothécaire ou crédit logement
Comme en France, le crédit immobilier en Belgique y est très présent, les personnes pouvant acquérir leur logement sans crédit un appartement sont rares ! Le crédit hypothécaire est un crédit immobilier tout ce qu’il y a de plus classique, avec des taux fixes ou taux variables. Il se nomme hypothécaire, car le bien immobilier acheté sert de garantie : si l’emprunteur ne peut plus payer, la banque peut saisir la maison afin de se rembourser. Il existe toutefois la possibilité d’hypothéquer pour une valeur inférieure à celle de l’appartement. La caution bancaire comme elle existe en France n’est pas très connue des belges, qui ont presque systématiquement une hypothèque. Cette situation est moins avantageuse pour l’emprunteur, les hypothèques étant soumises à une fiscalité que l’on ne retrouve pas dans les simples cautions bancaires, très répandues en France. De plus, les durées de remboursement peuvent aller jusqu’à 40 ans dans certains établissements bancaires, ce qui nous semble déraisonnable…
Prêt à tempérament
Le prêt à tempérament est un terme générique en Belgique pour désigner le crédit à la consommation. Dans la communication publicitaire belge, le prêt à tempérament désigne principalement l’équivalent du prêt personnel français. Il peut être affecté à une dépense, comme l’achat d’une voiture par exemple. Tout est connu à l’avance, comme le TAEG* (taux annuel effectif global), la durée du prêt ou le montant des mensualités. C’est un crédit très encadré et sûr, ne provoquant que peu de surprises à la personne qui doit le rembourser. Le crédit à tempérament est ainsi le crédit idéal pour de grandes dépenses comme l’achat d’une voiture. Les taux sont beaucoup plus bas que sur un crédit revolving, la concurrence est rude dans ce secteur du crédit.
Rachat de crédit en Belgique
Le rachat de crédit belge est identique au français : il sert à regrouper plusieurs prêts à tempérament en un seul crédit, et par conséquent une seule mensualité. Le rachat de crédit permet ainsi d’allonger la durée de remboursement, ce qui permet d’avoir moins d’argent à rembourser chaque mois. Il existe deux types de regroupements de crédits : le rachat de crédit hypothécaire, associé à un crédit hypothécaire, et le rachat de crédit locataire, pour ceux qui ne regroupent que des prêts à tempérament classiques. De nombreux courtiers proposent leur services afin de négocier auprès des établissements financiers les meilleur taux possibles à leurs clients, qui optent pour la solution des rachats de crédits trop souvent parce qu’ils ne peuvent plus faire autrement…
Réserve d’argent en Belgique
Comme il y a bien peu de temps en France, la « réserve d’argent » ne possède pas de dénomination officielle en Belgique. Les organismes financiers sont libres de désigner ce produit financier avec le nom commercial qu’ils veulent. Chez Belfius, on vous parlera par exemple de « ligne de crédit ».
Ce type de prêt spécial, le « crédit revolving » et bien d’autres noms pour le même produit, est aussi polémique qu’en France, avec des taux d’intérêts à la limite de l’usure. Il ne doit être réservé que pour de petits achats ponctuels, que l’on rembourse rapidement. Très souvent, ces lignes de crédit sont associées à des cartes bancaires : c’est le crédit le plus simple à obtenir.
Les principales sociétés de crédit en Belgique
Les sociétés de crédit belges sont, comme un peu partout en Europe, contrôlées par les grands groupes bancaires. La plupart de ces groupes sont d’ailleurs français ! C’est le cas de Cofidis, mais également des banques BNP Paribas Fortis ou Crédit Agricole.
Cofidis, en société spécialisée dans les crédits à la consommation, propose une gamme étendue de produits, allant du prêt à tempérament classique aux rachats de crédit en passant par la réserve d’argent. C’est une société faisant partie du groupe Crédit Mutuel.
Axa, Belfius, CPH Banque ou Argenta sont par contre des banques belges. Le paysage bancaire et financier belge est ainsi assez varié, il n’y a pas de monopole et la concurrence est bien établie. Ceci est sans doute une explication des tarifs somme toute assez compétitifs en matière de crédits, même en se comparant avec la France.
Est-ce qu’un français peut faire un crédit en Belgique ?
Il est relativement simple pour un français d’ouvrir un compte bancaire en Belgique. Il suffit de pousser la porte d’une agence belge acceptant l’ouverture de compte aux non-résidents, par exemple Dexia ou La Poste Belge (bpost). Une simple pièce d’identité française suffit, de préférence un passeport. Avec ce compte bancaire, on peut accéder à une carte maestro, une carte de paiement à débit immédiat et interrogation systématique de la banque, afin de vérifier si le compte est suffisamment provisionné : impossible de payer si on n’a pas d’argent sur le compte.
Depuis que les paiements ont été uniformisés au niveau européen grâce au projet SEPA, il est en outre possible de payer ses dépenses françaises avec son compte bancaire belge. La facture EDF, de gaz, du téléphone, par exemple. Il faut savoir par contre que la Belgique n’accepte plus les chèques, plus personne ne fait de chèques depuis plusieurs années, inutile de demander un carnet de chèques. Par contre, les frais bancaires sont moindres qu’en France, et surtout, une banque belge ne vérifie pas si le nouveau client français est fiché à la Banque de France. La banque belge ne vérifie uniquement que si le nouveau client est fiché à la Banque de Belgique.
Faire un crédit en Belgique en étant fiché à la Banque de France ?
Pour faire un crédit, ce n’est pas si simple pourtant. En théorie, aucune loi en Belgique n’interdit un français de faire un crédit. Mais en pratique, les banques, dans leur règlement interne, n’octroient jamais de crédit aux personnes n’ayant pas de résidence en Belgique et qui n’y perçoivent pas de revenus. C’est la condition essentielle pour y obtenir un crédit ! D’où le peu de cas qu’une banque belge fait du fichage ou pas à la Banque de France : ils ne prêtent pas d’argent de toutes façon.
Il existe des possibilités de crédit immobilier en Belgique si le bien immobilier à acheter est situé sur le territoire belge. Il faut pour cela pouvoir justifier de revenus stables et réguliers, même si obtenus en dehors de Belgique : en gros, un français qui voudrait s’acheter une maison en Belgique peut le faire en obtenant un crédit dans une banque belge. Si l’intention première était de pouvoir faire un crédit en Belgique parce qu’on est interdit bancaire, fiché à la Banque de France, nous voyons bien que c’est raté ! De plus, il ne faut pas oublier qu’une grande partie des banques belges sont intégrées dans un réseau de banques européennes : Cofidis Belgique peut sûrement interroger sa base de données européenne au sujet d’un de ses clients et voir par conséquent qu’il n’est pas solvable.
Le surendettement en Belgique
La Belgique est très en avance sur la France en matière de surendettements : le pays dispose d’un fichier central du crédit, la « Centrale des crédits aux particuliers », où toutes les dettes des belges sont inscrites. Un établissement bancaire peut ainsi voir très rapidement et simplement si le demandeur de crédit est solvable ou pas, contrairement à ce qui se passe en France. Les personnes qui ne font pas de demande de crédit ne sont pas fichées. Les conséquences d’un éventuel fichage à la Banque Nationale de Belgique est lourde de conséquences : le fichage est permanent, jusqu’à ce que la dette soit intégralement épurée. De plus, il faut attendre un an après le remboursement de la dernière dette pour ne plus être fiché. On peut se retrouver fiché au bout de 3 mois de non-paiement du crédit. Les défauts de remboursement sont quant à eux inscrits pour un maximum de 10 ans.
Une personne qui se retrouve en surendettement, qui ne peut plus faire face à ses créanciers peut demander à un juge un « règlement collectif de dettes ». C’est un plan de redressement très strict, où le surendetté doit rembourser à marche forcée ses créanciers, mais sur des périodes plus longues.
Le CPAS et le médiateur de dettes
Le CPAS (Centre public d’action sociale) permet au surendetté d’obtenir un soutien moral et financier. Chaque CPAS détermine quel type de soutien donner à la personne venue leur demander de l’aide. Le CPAS peut ainsi gérer l’argent du surendetté pendant 5 ans et rembourser toutes les créances en cours.
Le médiateur de dettes, que l’on retrouve au sein le plus souvent du CPAS, aide la personne en surendettement à y voir plus clair dans sa situation financière. Il fait l’inventaire des dettes et des revenus, et établi avec la personne en difficulté un plan d’amortissement pour rembourser les créanciers. Le médiateur est véritablement un conseiller de premier ordre, qui accompagne la personne dans les moindres détails : il va enseigner à gérer un budget par exemple, ou négocier lui-même un plan de remboursement avec les créanciers.
L’excusabilité
En Belgique, si on est fichés à la Banque de Belgique, il n’y a pratiquement aucun recours pour s’en sortir : il faut rembourser toutes ses dettes aux créanciers, qui peuvent tout saisir. Mais il existe le concept de « l’excusabilité », pour une personne en faillite. Seul un tribunal peut déclarer un failli excusable, dans des circonstances très graves et motivées : il doit être « malheureux », de bonne foi et ne pas avoir été condamné pour escroquerie, vol et autres crimes.
Le failli excusable voit ainsi ses dettes effacées, et possède ainsi une deuxième chance : on lui donne la possibilité de faire un nouveau départ. Ceci n’est possible bien sûr que si la personne n’a pas organisé volontairement son insolvabilité, si la personne est de bonne foi. Cette mesure avait été prise afin d’empêcher qu’une personne se retrouve dans une situation qui l’obligerait à supporter toute sa vie les conséquences néfastes d’un échec. Le failli ne peut alors plus être poursuivi en justice par les créanciers, tout son passif est effacé. C’est une mesure exceptionnelle, rarement accordée et d’ultime recours.
Faire un crédit à l'étranger en étant fiché à la Banque de France, bonne idée ?
Imaginons le cas suivant : vous êtes interdit bancaire en France, vous ne pouvez plus faire d’emprunt. Mais est-ce que vous pouvez en faire un à l’étranger ? Pouvez-vous obtenir un crédit immobilier à l’étranger pour acheter une maison ou un appartement en France ?
Crédit étranger pour interdit bancaire
La réponse est oui, si la banque étrangère n’a pas connaissance du fichier de la Banque de France, et si vous avez le droit dans ce pays d’obtenir un crédit. Mais la question que nous posons est la suivante : si vous êtes interdit bancaire, voulez-vous vraiment compliquer encore plus votre situation financière déjà très délicate en vous surchargeant avec un autre crédit de plus ?
Il existe un nombre incroyable d’arnaques au crédit venant de l’étranger. Des particuliers se faisant passer pour des professionnels du crédit. Nous ne pouvons que vous conseiller de fuir ces soit disant professionnels comme de la peste, soyez assuré que la vigilance est de mise : ce sont presque toujours des crédits proposés par des particuliers en Côte d’Ivoire, avec une IP commençant par 41, c’est à dire la Côte d’Ivoire.
Tout savoir sur les arnaques au crédit
Nous insistons sur le fait que ce n’est pas normal qu’un citoyen d’un pays pauvre du tiers monde, au salaire moyen très inférieur au RSA français (et à plus forte raison le SMIC) puisse offrir toute sa « générosité » à un inconnu français : il a plus à gagner à prêter à ses concitoyens! Comment ferait-il pour récupérer son argent si vous ne payez pas? Il ne pourrait pas et c’est pour cette raison même qu’obtenir un prêt venant d’Afrique, ce n’est juste pas possible.
Sachez, pour finir cette mise en garde, que si vous versez de l’argent pour payer des soit disant frais de dossier en Côte d’Ivoire, vous ne reverrez plus l’argent versé. Bon nombre de personnes se sont fait avoir! Les plus sournoises sont celles de personnes se disant originaires d’Europe, mais habitant en Côte d’Ivoire pour affaires : c’est faux!
*Dico des taux
TAEG
Le TAEG, le Taux Annualisé Effectif Global, c’est donc le coût réel du crédit, où sont incorporés toutes les dépenses liées au crédit, en plus des intérêts. Il s’agit de l’évolution européenne du TEG (taux effectif global) français, permettant de comparer une offre de crédit française dans les mêmes conditions qu’une offre de crédit dans un autre pays européen. Dans les faits, le TAEG est ainsi quasiment identique au TEG.
Ainsi, c’est le TAEG qu’il faut regarder pour pouvoir comparer les différentes offres de crédit. Les dépenses qui y sont incluses vont des frais de dossier à l’assurance obligatoire suivant le type de crédit. Tous les organismes sont obligés par la Loi d’indiquer le TAEG, souvent écrit en tout petit dans les mentions légales des publicités pour le crédit.
C’est la principale protection du demandeur de crédit, qui lui permet d’avoir un chiffre simple et sûr. Auparavant, les banques et autres sociétés de crédit pouvaient masquer le coût réel en augmentant le prix des assurances ou des frais de dossier, ce qui donnait l’impression d’obtenir un bon taux. Difficile alors de savoir combien coûte vraiment le crédit, si on n’est pas très fort en maths !
Il est important de bien comprendre les différences entre les différents types de taux, et d’en appréhender les rouages avant de faire un crédit. Le petit lexique suivant est là pour aider.
Taux d’intérêt
Les intérêts sont la rémunération des prêteurs : c’est le seul moyen d’avoir des personnes ou des sociétés qui vont mettre à disposition leur argent pour des investissements. Les taux d’intérêts sont très réglementés, avec le taux d’usure par exemple, qui est un taux au-delà duquel il est interdit de prêter de l’argent.
Les intérêts varient suivant le risque encouru : plus un prêt est risqué pour le prêteur, plus il voudra être récompensé pour sa prise de risque. Il existe plusieurs facteurs de risque : la durée du prêt, ou le profil de l’emprunteur. C’est triste à dire, mais quelqu’un qui a des difficultés économiques aura quasiment tout le temps des taux d’intérêts plus élevés qu’une personne aisée.
Les taux d’intérêts sont la colonne vertébrale de l’économie. Ce sont eux qui rémunèrent les prêteurs, qui justifient qu’une personne ou une institution bancaire prête de l’argent. Pour ceux qui ont de l’épargne, les taux d’intérêts sont leur rémunération, pour ceux qui empruntent, c’est le coût de leur crédit.
Taux directeur
Le taux directeur est établi, pour les membres de la zone Euro dont la France, par la Banque Centrale Européenne. C’est le taux d’intérêt auquel la Banque Centrale prête de l’argent aux banques, et est donc le principal indicateur pour déterminer les taux d’intérêts des banques. C’est un instrument essentiel qui permet à la BCE d’intervenir sur le marché des crédits et de l’épargne, et lui permet de contrôler l’inflation. Plus le taux est bas, moins les gens sont disposés à épargner, vu la faible rémunération, et plus il est judicieux de faire un crédit, pour l’achat d’un appartement par exemple, vu le faible coût.
Taux nominal
Il s’agit du taux d’intérêt n’incluant pas les dépenses du crédit : pas de frais de dossier ou d’assurance. Il ne sert pas à grand-chose pour le particulier cherchant à comparer les différentes propositions de crédit entre elles.
Prêt à taux zéro, PTZ
Un taux à 0%, c’est lorsque le prêteur ne charge aucun intérêt : c’est le crédit gratuit. Le prêteur n’est donc pas rémunéré pour avoir prêté de l’argent. En pratique, avec l’inflation, c’est un crédit à perte pour le prêteur. Les taux zéro sont en général attribués par l’état, lorsqu’il veut favoriser l’achat, à crédit, de ce qui est un lourd investissement.
Taux d'usure
Le taux d'usure ou taux de l'usure est le taux maximal qu'un prêteur peut demander pour un certain type de prêt. Ce taux est fixé par la loi et est publié chaque trimestre par la Banque de France. Le seuil de l'usure a été instauré par la loi afin de protéger les emprunteurs.
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