• Comment avoir un crédit en étant interdit bancaire ? Prêt fiché Banque de France

    Le crédit FICP existe sous trois formes différentes : le rachat de crédit, le microcrédit social et le prêt sur gage. Ce sont les seuls crédits véritablement accessibles aux personnes inscrites au FICP, qui, par définition, n’ont plus accès aux crédits classiques.

    Comment avoir un crédit interdit bancaire ? Prêt fiché Banque de France

    Un interdit bancaire, c'est quelqu'un qui n'a plus le droit aux services bancaires normaux. Pas de chéquier et souvent pas de crédit. Pour obtenir un crédit dans cette situation, il faut soit se déficher du FCC, soit donner des garanties à la banque, soit profiter d'un crédit social permettant le retour à l'emploi.

    Comment faire alors lorsque l’on est interdit bancaire, pour avoir un prêt malgré tout? Être interdit bancaire, c’est être inscrit au FCC, un fichier de la Banque de France, qui ne permet plus d’avoir de chéquier. Cette situation est très handicapante au quotidien, et ...

     

    Le crédit FICP existe sous trois formes différentes : le rachat de crédit, le microcrédit social et le prêt sur gage. Ce sont les seuls crédits véritablement accessibles aux personnes inscrites au FICP, qui, par définition, n’ont plus accès aux crédits classiques.

    Comment avoir un crédit interdit bancaire ? Prêt fiché Banque de France

    Un interdit bancaire, c'est quelqu'un qui n'a plus le droit aux services bancaires normaux. Pas de chéquier et souvent pas de crédit. Pour obtenir un crédit dans cette situation, il faut soit se déficher du FCC, soit donner des garanties à la banque, soit profiter d'un crédit social permettant le retour à l'emploi.

    Comment faire alors lorsque l’on est interdit bancaire, pour avoir un prêt malgré tout? Être interdit bancaire, c’est être inscrit au FCC, un fichier de la Banque de France, qui ne permet plus d’avoir de chéquier. Cette situation est très handicapante au quotidien, et arrive le plus souvent à cause des chèques en blanc. Mais l’interdiction de moyens de paiement ne signifie pas pour autant l’exclusion totale du crédit. Il faut être FICP pour être interdit de crédit, on fait trop souvent l’amalgame. Si on est que interdit de crédit, ou FICP, on a encore les moyens de paiement.

    Il est important de bien comprendre que les microcrédits ne sont pas des dons, le demandeur devra toujours tout rembourser. Mais ces organismes prêtent là où plus aucune banque ne prête. Avant de vous lancer dans un microcrédit, assurez-vous d’être en capacité de rembourser.

    Comparez les offres de crédit

    Crédit pour interdit bancaire

    Le crédit est fait pour les gens qui n’ont pas d’argent. L’interdit bancaire, c’est quand on n’a pas d’argent. Il est donc tout naturel que les gens qui ne peuvent plus utiliser leurs moyens de paiement habituels (carte de crédit ou chèque) aient besoin d’un crédit, ne serait-ce que pour payer les factures urgentes à payer (loyer, électricité…).

    Solutions pour obtenir un crédit ?

    En général, c’est surtout pour s’acheter une auto que les interdits bancaires veulent un crédit. La voiture est un moyen de locomotion essentiel pour pouvoir travailler ou faire les courses. Dans ces conditions, comment obtenir un crédit, comment faire pour que l’on puisse assumer ses dettes ou acheter l’auto dont on a tant besoin? Il existe plusieurs solutions :

    1.     Les interdits de chéquier, inscrits au FCC, doivent rembourser les chèques impayés. Impossible d’obtenir la confiance d’une banque si on n’est pas capable de rembourser un chèque ;

    2.     Si on est interdit de crédit, la première solution, pour obtenir un crédit, qui semble la plus évidente, c’est de ne plus être fiché au FICP. On peut ainsi renégocier chaque dette une à une en allongeant les durées de remboursement ou faire un rachat de crédit permettant de tout rembourser. Le regroupement de crédit pour FICP est la solution la plus souvent envisagée pour ne pas se retrouver en situation d’interdiction bancaire. Une fois tout remboursé, il faudra alors attendre de un à deux mois pour ne plus être fiché au FICP. C’est bien sûr plus difficile à faire qu’à dire, mais c’est la solution la moins chère ;

    3.     L’autre solution c’est d’être propriétaire de son logement. Le logement servira de caution. Cette solution n’est pas vraiment à envisager, car s’il s’avère que vous ne puissiez faire face à votre dette, les conséquences pourraient être désastreuses… À n’utiliser qu’en tout dernier recours. Vous aurez alors un crédit hypothécaire, qui pourra regrouper toutes vos créances, dettes, emprunts, prêts, crédits…

    4.     La dernière solution, c’est d’avoir un compte bancaire à l’étranger pour faire un crédit. Vous alimentez ce compte de façon régulière, sans avoir de problème de paiement. Vous n’êtes pas fichés dans le système national de votre nouvelle banque, vous pourrez demander un crédit. Il faut être patient, vu qu’il faut se créer un historique dans la banque solide.

    Fichiers Interdit Bancaire

    Il existe deux types de fichiers qui permettent aux banques de connaitre la situation financière d’une personne.

    Les interdits de crédit sont fichés FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits). On est fichés FICP lorsqu’on n’a pas payé deux mensualités, ou si on doit plus de 500 euros dans les 60 jours qui suivent une mise en demeure. Un dossier de surendettement déposé à la banque de France provoque aussi le fichage FICP.

    Il faut donc faire très attention avant d’aller déposer ce type de dossier à la Banque de France, lorsqu’on est fiché Banque de France, on l’est pour plusieurs années, 5 ans pour un retard de remboursement d’un crédit.

    Les interdits de chéquier sont fichés FCC (Fichier central des chèques), communément appelé fichage BDF, Banque de France (à tort, la banque de France possède plusieurs fichiers, comme on vient de le voir). Les interdits de carte bancaire y sont également fichés. Le fichage dure 5 ans si le fiché ne paie pas. Être fiché FCC est une mesure extrêmement contraignante, qu’il faut véritablement éviter, si on veut conserver sa carte bancaire et son chéquier.

    Pour sortir du fichier, nous l’avons vu, il faut payer tous les chèques qui ont été refusés, c’est aussi simple que ça. Vous pouvez toujours prendre un crédit malgré tout, tant que vous n’êtes pas fichés au FICP. Mais les banques peuvent se poser des questions et rechigner à vous donner un crédit : elles étudieront bien la raison pour laquelle vous êtes fichés FCC avant de vous accorder le prêt bancaire.

    Ces deux fichiers sont gérés par la banque de France, et empêchent, en pratique, les personnes qui y sont présentes de contracter un nouveau crédit ou de recevoir un chéquier. En théorie, les banques ne sont pas obligées de suivre ce qu’il y est écrit dans le fichier.

    Si vous recherchez un crédit à la consommation FICP, un crédit classique en ligne, vous pouvez oublier tout de suite. Ce prêt n’existe pas.

    Prêt en ligne pour FICP

    En recherchant un crédit FICP en ligne, on tombe sur de nombreux sites, mais qui sont la plupart du temps bien incapables d’octroyer un prêt. Les véritables offres de crédit en ligne pour FICP sont rares, et limitées à un type de crédit bien précis, peu risqué pour les banques : le rachat de crédit FICP.

    Il s’agit pour l’établissement proposant ce service de racheter les crédits qui ont provoqué le fichage, et de baisser les mensualités en échange d’une durée de remboursement plus longue. C’est la solution la plus efficace pour lutter contre le surendettement et sortir du fichage. Il faut pour cela, comme pour tout crédit, justifier de revenus stables, un emploi en CDI étant l’idéal.

    Faire une demande de rachat de crédit avec des problèmes bancaires

    Il est bien sûr encore plus simple d’obtenir un rachat de crédit lorsque l’on est propriétaire de son logement, plutôt qu’en location. La maison, si elle n’a pas été saisie pour rembourser des dettes, peut servir de garantie hypothécaire au moment de racheter ses crédits.

    Pour rappel, une inscription au fichier de la Banque de France FICP indique que la personne n’a pas pu rembourser au moins deux mensualités de son crédit. En théorie, une banque peut toujours passer outre le fichage et octroyer malgré tout un crédit malgré les incidents de paiement, mais ceci n’arrive jamais en pratique. Qui prête à qui n’a pas remboursé par le passé ? Personne. Il n’y a donc pas de banque qui prête au FICP.

    Crédit immobilier interdit bancaire

    Si vous recherchez un prêt immobilier FICP, vous pouvez oublier tout de suite. Ce prêt n’existe pas.

    Un crédit sur le long terme implique une relation de confiance entre la banque et l’emprunteur. Un fichage implique une perte de confiance, et par conséquent l’impossibilité pour l’établissement bancaire d’octroyer un crédit. Une inscription au FCC est ainsi suffisante pour se voir refuser un crédit immobilier.

    Il faut ainsi toujours rembourser les chèques sans provision qui ont provoqué le fichage avant de pouvoir prétendre à un crédit immobilier. Ou alors, pour avoir accès à nouveau au crédit immobilier, il faut partir à l’étranger, pour y vivre et travailler. Les pays étrangers n’ont pas (encore) la possibilité de consulter les fichiers de la Banque de France.

    Le seul crédit véritablement possible est celui qui permettra de rembourser les crédits qui ont provoqué le fichage, avec une nouvelle mensualité compatible avec les revenus du demandeur.

    Organisme de prêt pour FCIP à l’étranger

    La fin des frontières financières entre les différents pays de l’Union Européenne incite à faire jouer la concurrence entre les établissements bancaires au sein de l’Europe. Ainsi, si une banque ne prête pas en France, il est peut-être envisageable d’obtenir un crédit à l’étranger , d’autant plus que les banques étrangères ne peuvent pas interroger le fichier du FICP, ignorant tout d’un éventuel fichage de leur client.

    Mais il ne faut pas trop espérer non plus : la banque à l’étranger aura les mêmes exigences qu’en France, et souvent encore plus. Il faudra sans doute une domiciliation du salaire, avoir quelques années d’ancienneté au sein de la banque et prouver d’un attachement au pays étranger, que ce soit un bien immobilier ou un emploi.

    Microcrédit pour fichés Banque de France

    Pour lutter contre l’exclusion sociale et venir en aide à des personnes en détresse, il existe le microcrédit social, octroyé principalement par des associations. Ce microcrédit est ainsi destiné à aider des personnes qui ne peuvent plus s’en sortir autrement : le plus souvent pour retrouver un travail ou payer des dépenses familiales vitales, notamment les frais de réparation d’une voiture.

    Les microcrédits ne sont pas des dons, le demandeur devra toujours tout rembourser. Mais ces organismes prêtent là où plus aucune banque ne prête. Très proches des personnes en difficulté, les associations savent pourquoi elles prêtent, car elles connaissent les situations personnelles dans le détail. Inutile ainsi de croire que l’on peut obtenir un crédit sans avoir fait connaissance avec l’association et exposé son problème personnel.

    Il faut faire très attention aux organismes de crédit qui vous proposent des prêts interdits bancaire, spécialisés, aux taux extrêmement élevés : vous ne vous en sortirez pas, et vous pouvez facilement vous retrouver à la rue, mieux vaut chercher une autre solution. Le métier est très encadré désormais quoiqu’il en soit, et promet de l’être encore plus : l’organisme qui vous embarque dans une mauvaise solution peut être appelé à répondre pénalement.

    À vous de faire la différence entre les organismes de crédit qui sont là pour vous aider (il y en a), et les charlatans (il y en a beaucoup…). Il existe plusieurs organisations qui luttent contre les abus des banques et autres organismes de crédit (dont l’AFOC), à vous de les contacter si vous sentez qu’on vous a forcé la main à prendre un crédit que vous ne pouviez pas prendre.

    Si vous avez un projet précis d’amélioration de votre cadre de vie ou une démarche personnelle, vous pouvez obtenir auprès du Crédit Municipal de Paris ou de la Caisse des Dépôts en général entre 300 et 3000 euros de crédit. Ce nouveau service, lancé à l’initiative de la Mairie de Paris est disponible depuis le 8 octobre 2008.

    Les intérêts de ce type de microcrédit sont de 4%, remboursables entre six et trente-six mois. Par contre, autant vous prévenir tout de suite : sur 1500 coups de téléphone ou de mails, le Crédit Municipal de Paris n’a accordé que… 30 prêts. « 32 % concernent l’accès à la formation professionnelle, 28 % l’accès à l’emploi et à la mobilité, 21 % l’accès à la santé. Les autres microcrédits accordés concernent, entre autres, l’acquisition de biens de première nécessité et l’accès au logement. » Ce crédit est pratique pour tous ceux qui n’ont pas forcément le talent de la finance, contrairement au crédit de l’ADIE pour financer l’ouverture de son entreprise, ce type de micro crédit ne vise qu’à améliorer votre cadre de vie.

    C’est le crédit idéal à tenter pour acheter sa voiture d’occasion, passer son permis de conduire ou faire des réparations sur celle qu’on a déjà.

    Si vous avez la chance d’habiter Paris, la moitié des intérêts vous sera reversée après remboursement de votre prêt.

    Quatre banques sont partenaires de ce type de crédit, réservé aux parisiens et franciliens 

    Si vous habitez dans une autre région de France, je vous conseille de demander de l’aide à la Mairie de votre commune, qui saura sûrement vous indiquer les meilleures institutions bancaires pratiquant le micro crédit.

    L’organisme le plus connu d’aide au retour à l’emploi par le crédit est sans conteste l’ADIE. Elle vient en aide à des personnes qui ne peuvent plus faire de crédit, mais qui ont un projet extrêmement solide de création d’entreprise.

    Finalement, le principal instrument de l’État pour venir en aide aux personnes en difficultés financières, c’est la CAF. La Caisse d’Allocations Familiales propose des «crédits CAF», des prêts d’urgence permettant aux familles de s’équiper d’un minimum de meubles ou de réparer sa voiture, par exemple.

    Crédit FICP rapide : la solution du prêt sur gage

    Mettre en gage ses bijoux de famille est parfois la seule solution face aux coups durs de la vie.

    Le besoin urgent d’argent n’est la plupart du temps pas compatible avec la lenteur des banques et des établissements de crédit. Ceci est encore plus vrai lorsqu’il n’est plus possible d’emprunter « normalement » suite à des problèmes financiers graves. Pour faire vite, la solution la plus rapide est le prêt sur gage.

    En échange d’un objet de valeur qui sert de garantie au prêteur, on obtient une somme d’argent. Cette alternative au crédit est préférable à la vente de l’objet, si on est sûr de pouvoir rembourser.

    Avant de faire un prêt sur gage, il faut donc être sûr de ses capacités de remboursement. Il ne faut pas oublier que le crédit octroyé en échange du bien mis en garantie est toujours inférieur à la valeur du bien. Si par malheur, il n’est plus possible de rembourser l’emprunt, on perd de l’argent. Il aurait alors mieux valu vendre directement l’objet de valeur.

    En surendettement, l’urgence est de rembourser ses dettes. Une personne récemment inscrite au FICP peut encore agir, mais elle doit faire vite : il ne faut jamais oublier qu’en laissant empirer la situation, elle peut être déclarée en faillite civile, ce qui aura pour conséquence la vente de tous ses biens de valeur. Elle ne pourra plus alors faire de prêt sur gage.

    Une technique similaire est la « vente à réméré ». En vendant son logement, tout en y restant en tant que locataire, on peut éponger ses dettes. On pourra racheter la maison plus tard, si les finances personnelles s’améliorent. C’est la solution de la dernière chance pour les propriétaires qui souhaitent continuer d’habiter dans leur logement.

    Une vente à réméré, qu’est-ce que c’est ? Définition

    Il s’agit simplement d’une vente qui permet au vendeur de racheter ce qu’il a vendu, quoiqu’il arrive, à son prix de vente, le « prix principal », en y ajoutant les frais et une éventuelle valorisation du bien (article 1659 du Code Civil jusqu’à l’article 1673). Sur le contrat de vente à réméré, on peut choisir de permettre au vendeur de racheter dans une période allant de 6 mois à 5 ans.

    La vente à réméré est ainsi également connue sous son nouveau nom législatif de « vente avec faculté de rachat ». Réméré est un mot qui vient du latin « redimere », qui signifie simplement « racheter ». Ce pacte de réméré immobilier permet ainsi au vendeur de reprendre ce qu’il a vendu, sous les conditions accordées entre les parties. Commercialement, nous voyons aussi le terme de « portage immobilier ».

    Prenons un exemple pour mieux comprendre le concept de réméré : monsieur Surendetté vend sa maison à réméré à monsieur Riche pour 100 000 euros. Sur le contrat, ils sont d’accord pour dire que monsieur Surendetté à 5 ans pour racheter la maison. Au bout des 5 ans, si monsieur Surendetté n’a pas racheté la maison, il ne pourra plus obliger monsieur Riche à la lui revendre.

    Au bout de 4 ans, monsieur Surendetté a enfin les moyens de racheter la maison à monsieur Riche. Monsieur Riche lui revend donc sa maison, pour 110 000 euros. En effet, la maison a pris de la valeur en 4 ans. Monsieur Riche avait fait des travaux qui ont valorisé le bien !

    Juridiquement, comme monsieur Surendetté a exercé son droit au rachat, le contrat de vente qu’il avait signé avec monsieur Riche n’existe simplement plus, et ce, rétroactivement : il pourra récupérer de l’argent sur les taxes qu’il avait payées au moment de la vente.

    Il faut garder à l’esprit que monsieur Riche a le droit, tant qu’il est propriétaire, de revendre la maison à quelqu’un d’autre. Mais dans ce cas, monsieur Surendetté pourra toujours exercer sa « faculté de réméré » auprès de ce quelqu’un d’autre, pas de souci pour racheter donc.

    Nous allons voir que la vente à réméré peut vraiment être avantageuse pour une personne qui ne peut plus rembourser ses dettes, mais également pour un investisseur, celui qui achète un bien en réméré (le monsieur Riche de notre exemple).

    Rachat de crédit hypothécaire ou réméré ?

    La vente à réméré est une solution extrême, à n’utiliser qu’en tout dernier recours pour ne pas perdre sa maison qui de toute façon risque d’être saisie. Avant d’en arriver à la vente à réméré, il vaut mieux tenter le rachat de crédit hypothécaire. Le rachat de crédit, en regroupant toutes les dettes en une seule,  y compris un crédit immobilier, permet d’allonger la période de remboursement et ainsi réduire les mensualités à payer, malgré un coût du crédit au final supérieur. Ainsi, on ne «vend » pas son bien immobilier, on le met en garantie ce qui rassure énormément les banques, qui savent que quoiqu’il arrive, elles récupéreront l’argent prêté. Avec cette garantie, les organismes bancaires prêtent plus facilement qu’à ceux qui n’ont pas d’habitation à mettre en garantie, qui voudraient faire un simple rachat de crédit locataire. Non seulement les banques prêtent plus facilement aux propriétaires, comme en plus elles peuvent prêter plus d’argent, à un meilleur taux d’intérêt.

    Il vaut donc mieux faire un rachat de crédit hypothécaire qu’une vente à réméré, si bien sûr c’est encore possible.

    Comme pour tout crédit, si la personne surendettée est déjà fichée à la Banque de France, elle ne pourra pas opter pour cette solution. L’essentiel lorsque l’on rentre dans la spirale du surendettement, c’est de prendre les devants, et de s’organiser le plus tôt possible avant qu’il ne soit trop tard pour activer les différentes solutions pour s’en sortir

    Microcrédit Social

    Le dispositif décrit dans cet article est un microcrédit social, que vous pouvez découvrir plus en détail sur notre article dédié. Désormais, plusieurs associations s’occupent, dans toute la France, de faire l’intermédiaire entre le demandeur de crédit et la banque. Vous avez par exemple la Croix Rouge, les Restos du Cœur, le Secours Catholique…

    Pour en savoir plus

     

    (*) Le Crédit Coopératif est une banque qui se réclame de la Finance Solidaire, comme l’affirme si bien son site : « Banque de l’économie sociale et de la finance solidaire ». Elle aide les associations, mais ne fait pas de crédit aux démunis : c'est une banque classique pour ses clients. Avec le Crédit Coopératif, et une telle communication, on est en droit de s’attendre à une vraie démarche solidaire, alternative et généreuse envers les plus démunis, qui pour beaucoup sont FICP, fichés à la Banque de France, ne pouvant plus du tout obtenir de crédit. Ce n’est pas le cas.

     

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