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Vers une nouvelle baisse des APL : À quelle sauce allons-nous être mangés ?
Le chef de l’état a donné une interview au journal Le Point, qui parait aujourd’hui, dans laquelle il détaille ses projets pour gouverner le pays (appauvrir les plus pauvres et enrichir les plus riches.) Détaillons ici les points les plus significatifs.
Le président explique ses premiers choix économiques et fiscaux. La baisse en deux temps des cotisations salariales financée par une hausse de la CSG ? "Les contributeurs nets seront des retraités. "Les pauvres d'aujourd'hui sont souvent moins les retraités que les jeunes. Je leur demande donc un effort.", les retraités apprécieront.
Bercy a annoncé la semaine dernière une baisse en deux temps des cotisations salariales : "Nous valorisons ainsi ceux qui travaillent : +258 euros de pouvoir d'achat net par an pour une personne au Smic (un véritable foutage de gueule car cela représente moins de 71 cents par jour les smicards vont faire des folies avec ça), +456 euros net si vous touchez 2.000 euros" (là c’est carrément la fortune qui vous guette 1.25€ par jour : Champagne !!!), a précisé le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin. Ces 20 milliards d'euros de baisses seront financées par une hausse de la CSG, à l'assiette plus large et touchant les retraités. Son taux passera de 7,5% à 9,2% (+1,7 point) dès le 1er janvier prochain.
Sur la baisse des contrats aidés : "Ces emplois sont trop souvent une perversion de la politique de l'emploi", juge Emmanuel Macron, dénonçant également leur caractère "clientéliste" qui "suit souvent le cycle électoral". "C'est de la subvention déguisée vers les collectivités locales ou le secteur associatif" (il continu le rabotage des ressources des collectivités locales et donc devient directement responsable de l’augmentation du chômage par la diminution des employés municipaux et l’aggravation des relations entre administrés et les pouvoirs publiques, concernant les associations c’est leur fonctionnement et donc leur existence qui est directement mise en cause).
Sa réforme du Code du travail, dont les ordonnances sont présentées ce jeudi ? Il s'agit d'"une réforme de transformation profonde" qu'"il faut réaliser tout de suite, car cela met du temps à se
Le chef de l’état a donné une interview au journal Le Point, qui parait aujourd’hui, dans laquelle il détaille ses projets pour gouverner le pays (appauvrir les plus pauvres et enrichir les plus riches.) Détaillons ici les points les plus significatifs.
Le président explique ses premiers choix économiques et fiscaux. La baisse en deux temps des cotisations salariales financée par une hausse de la CSG ? "Les contributeurs nets seront des retraités. "Les pauvres d'aujourd'hui sont souvent moins les retraités que les jeunes. Je leur demande donc un effort.", les retraités apprécieront.
Bercy a annoncé la semaine dernière une baisse en deux temps des cotisations salariales : "Nous valorisons ainsi ceux qui travaillent : +258 euros de pouvoir d'achat net par an pour une personne au Smic (un véritable foutage de gueule car cela représente moins de 71 cents par jour les smicards vont faire des folies avec ça), +456 euros net si vous touchez 2.000 euros" (là c’est carrément la fortune qui vous guette 1.25€ par jour : Champagne !!!), a précisé le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin. Ces 20 milliards d'euros de baisses seront financées par une hausse de la CSG, à l'assiette plus large et touchant les retraités. Son taux passera de 7,5% à 9,2% (+1,7 point) dès le 1er janvier prochain.
Sur la baisse des contrats aidés : "Ces emplois sont trop souvent une perversion de la politique de l'emploi", juge Emmanuel Macron, dénonçant également leur caractère "clientéliste" qui "suit souvent le cycle électoral". "C'est de la subvention déguisée vers les collectivités locales ou le secteur associatif" (il continu le rabotage des ressources des collectivités locales et donc devient directement responsable de l’augmentation du chômage par la diminution des employés municipaux et l’aggravation des relations entre administrés et les pouvoirs publiques, concernant les associations c’est leur fonctionnement et donc leur existence qui est directement mise en cause).
Sa réforme du Code du travail, dont les ordonnances sont présentées ce jeudi ? Il s'agit d'"une réforme de transformation profonde" qu'"il faut réaliser tout de suite, car cela met du temps à se décliner dans les comportements (en précarisant un peu plus les travailleurs.)
Vers une nouvelle baisse des APL
Grâce à ces "libérations", la France en finira, selon lui, avec "une imposture" : "celle d'un pays dur aux faibles mais qui se gargarise d'égalité et de fraternité, d'un pays corseté par les règles et les rentes qui se croit un pays de liberté, d'un pays inégalitaire mais qui ne fait pas sa place au mérite, d'un pays à la fois inefficace et injuste, injuste parce qu'inefficace, inefficace parce qu'injuste", affirme-t-il. (En clair supprimons toutes les règles, laissons la société s’organiser avec la loi de la jungle ou les plus faibles, les plus pauvres, se feront surexploités par les plus puissants les plus riches, lesquels pourront s’enrichir encore plus sur le dos des plus pauvres sans aucune contrainte, sans aucun frein bref une société thatchérienne.)
Le président évoque également "des cadeaux et des mesures prises à la fin du quinquennat précédent qui se révèlent coûteux et non financés". Face à ces problèmes budgétaires, il envisage ainsi d'aller au-delà de la baisse de 5 euros de l'aide personnalisée au logement (APL) qui alimente selon lui la hausse des loyers. Un projet de loi sera présenté sur la question à l'automne.
Les locataires et les travailleurs apprécieront, ces nantis qui se voient attribuer une aide (APL) pour pouvoir se loger. N’oubliez par une chose Monsieur Macron : les APL sont destinées à permettent aux plus pauvres de se loger et ce rabotage des APL va augmenter les difficultés des locataires les plus pauvres et en conduire beaucoup dans la rue : vous voulez arriver à zéro SDF à la fin 2017 c’est raté, grâce à vous leur nombre va exploser !
Éclairage : Plus de 14% des Français vivent sous le seuil de pauvreté
La France compte 8,8 millions de personnes pauvres. Plutôt jeune, vivant en famille, peu diplômé, ouvrier ou employé : voici le portrait-robot d’une personne pauvre. Le plus souvent, on mesure la proportion de pauvres au sein d’une catégorie déterminée (les jeunes ou les vieux, les ouvriers ou les cadres, les hommes ou les femmes, etc.). Jamais ou presque on n’observe comment se compose la population des cinq millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Quelle est la part des jeunes, de vieux, de diplômés ? Masquer cette répartition évite aussi d’attribuer un âge, un diplôme ou un milieu social à la pauvreté.
Jusqu’au début des années 2000, l’Insee privilégiait un taux à 50 % du revenu médian pour établir le seuil de pauvreté, indique l’Insee. Mais, depuis, l’institut a suivi Eurostat, l’organisme européen des statistiques, et s’est calé sur les 60 % de ses voisins européens, tout en publiant toujours les statistiques avec son ancien taux. C’est pourquoi le graphique suivant est établi avec le taux à 50% mais en réalité celui-ci est plus important avec le taux à 60% (hélas nous n’avons pas trouvé de tableau avec 60% postérieur à 2014).
Ci-dessous 6 tableaux permettant de mieux comprendre comment se réparti la pauvreté en France (cliquez sur les images pour les agrandir)
Pauvreté selon les catégories sociales
Pauvreté répartition selon l’âge
Pauvreté répartition selon l’activité
Pauvreté répartition selon le type de ménage
Pauvreté répartition selon les diplômes
Pauvreté répartition selon le sexe
Pour en savoir plus
« Qui est prêt à payer davantage pour un produit vert ?Le chèque énergie est expérimenté dans 4 départements en 2016 et 2017 : généralisation 1er janvier 2018 »
Tags : baisse, apl, pauvres, baisse des APL
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