• Pouvoir d'achat ; gaz, cotisation chômage, taxe d'habitation… : ce qui change au 1er octobre

    Hausse des prix du gaz, disparition des cotisations salariales pour l'assurance chômage...

    Pouvoir d'achat ; gaz, cotisation chômage, taxe d'habitation… : ce qui change au 1er octobre

    Hausse des tarifs réglementés du gaz

    Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à 4,5 millions de ménages vont augmenter en moyenne de 3,25 % en octobre. Il s'agit du 6e mois consécutif de hausse.

    Dans le détail, en excluant les taxes et la contribution tarifaire d’acheminement (CTA), la facture annuelle d’un client moyen progresse de :

    • 1 % pour la cuisson ;
    • 2 % pour la cuisson et l’eau chaude ;
    • 3,3 % pour le chauffage ; 3,9 % pour la petite chaufferie.

    Hausse de la prime d’activité

    Même chose pour le revenu universel d'activité. Banco pour ...

     

    Hausse des prix du gaz, disparition des cotisations salariales pour l'assurance chômage...

    Pouvoir d'achat ; gaz, cotisation chômage, taxe d'habitation… : ce qui change au 1er octobre

    Hausse des tarifs réglementés du gaz

    Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à 4,5 millions de ménages vont augmenter en moyenne de 3,25 % en octobre. Il s'agit du 6e mois consécutif de hausse.

    Dans le détail, en excluant les taxes et la contribution tarifaire d’acheminement (CTA), la facture annuelle d’un client moyen progresse de :

    • 1 % pour la cuisson ;
    • 2 % pour la cuisson et l’eau chaude ;
    • 3,3 % pour le chauffage ; 3,9 % pour la petite chaufferie.

    Hausse de la prime d’activité

    Même chose pour le revenu universel d'activité. Banco pour fusionner en une allocation unique RSA, prime d'activité, APL, allocation adulte handicapé, chèque énergie, chèque eau… Comment admettre, en effet, que 30 % des bénéficiaires du RSA ne réclament pas leur dû ? Et encore, n'ose-t-on imaginer le pourcentage de ceux qui renoncent aux autres minima sociaux. Mais quelles seront demain les conditions d'attribution de ce revenu ? Quelle en sera l'assiette ? Pour, au final, dépenser plus ou moins que les 25 milliards d'euros d'aides sociales distribuées aujourd'hui aux plus démunis ? « Un pognon de dingue », disait Emmanuel Macron voici quelques mois. Non. Ces 25 milliards ne représentent que 1 % du PIB et sans ces milliards, le taux de pauvreté en France dépasserait sans doute les 20 %.

    La prime d'activité, aide aux travailleurs modestes (jusqu'à 1 300 euros) perçue par 2,66 millions de foyers, doit augmenter de jusqu'à 20 euros pour tous les bénéficiaires de ce complément de salaire réservé aux travailleurs à revenus modestes en-dessous d'un certain plafond. Par mois à compter du 1er novembre. À partir de 2019, de nouvelles hausses ont été promises par le gouvernement pour atteindre progressivement 80 euros de gain de pouvoir d’achat mensuel pour un salarié au Smic. Cette prime est perçue par 2,66 millions de foyers.

    Pour un célibataire sans enfant, ce plafond est fixé à 1,3 Smic. Cette prime fera ensuite l’objet d’une revalorisation progressive jusqu'en 2021. Ainsi un second bonus de 20 euros sera appliqué en 2019, puis revalorisé de 20 euros supplémentaires en 2020 et 2021, soit une hausse de 80 euros par mois à l’horizon 2021. En revanche, la prime d'activité ne sera pas revalorisée annuellement au 1er avril selon l'inflation, en 2019 et 2020.

    Entourloupe ? C’est la blague du jour de ce gouvernement fâché avec les chiffres. Heureusement, les Français savent compter. La prime d’activité augmentera de :

    • 20€ en octobre

    • 20€ en 2019

    • 20€ en 2020

    • 20€ en 2021

    Soit +80€ au niveau du SMIC, mais sur quatre ans.

    Suppression de la cotisation chômage des salariés

    Les salariés du privé n’ont plus à s’acquitter de leur part de cette contribution. Une compensation incomplète de la hausse générale de la CSG pour 2018.

    C’était la contrepartie annoncée à la hausse générale de la CSG de 1,7 point, entrée en vigueur au 1er janvier dernier. À compter d’aujourd’hui, les salariés du privé verront sur leur fiche de paie disparaître totalement la part qu’ils acquittaient jusqu’alors de la cotisation chômage – après une réduction de 2,4 % à 0,95 % en début d’année. Certes, le résultat immédiat est bien une hausse sensible de leur pouvoir d’achat. Mais l’équation vantée par le gouvernement n’est pas à somme nulle. Elle ali­mente en réalité le creusement des inégalités,  Concrètement, avec cette disparition de la cotisation chômage salariale, un salarié du privé au Smic bénéficiera d’un coup de pouce de 15 euros supplémentaires sur son salaire net d'octobre. Pour un cadre payé 3000 euros brut, le gain sera de 28,50 euros. Le gain sera d’autant plus important que le salaire est élevé : il sera de 17 euros net par mois pour une personne au Smic mais pourra grimper à 51 euros net pour une personne gagnant 3 500 euros.

    Une revalorisation du Smic.

    Les salariés au Smic vont toucher 15 euros de plus à partir d’octobre. Il s’agit de la revalorisation mécanique du salaire minimum et à l’exonération des cotisations chômage. Selon Bercy, le Smic horaire net s’établira ainsi à 7,83 euros, soit 1 188 euros mensuels.

    Augmentation du complément mode de garde d'enfant

    Le montant du complément mode de garde d'enfant (CMG) est augmenté de 30% pour les familles monoparentales. Pour rappel, cette aide a pour objectif d'aider les parents de condition modeste à financer leur garde d'enfants de moins de 6 ans (assistante maternelle ou nounou à domicile). Son montant varie en fonction de l'âge de l'enfant, des revenus du bénéficiaire et du mode de garde.

    Pour les autres minima sociaux

    L'allocation aux adultes handicapés (AAH), qui bénéficie à plus de 1,1 million de personnes, doit augmenter de 41 euros, passant de 819 à 860 euros par mois le 1er novembre 2018. Le gouvernement a annoncé qu'elle serait portée fin 2019 à 900 euros, soit une hausse de 40 euros supplémentaires. Soit 20€ en 2018 et 20€ en 2019 de qui se moque-t-on ?

    Augmentation du complément mode de garde d'enfant

    Le montant du complément mode de garde d'enfant (CMG) est augmenté de 30% pour les familles monoparentales. Pour rappel, cette aide a pour objectif d'aider les parents de condition modeste à financer leur garde d'enfants de moins de 6 ans (assistante maternelle ou nounou à domicile). Son montant varie en fonction de l'âge de l'enfant, des revenus du bénéficiaire et du mode de garde.

    Taxe habitation à la baisse

    En vertu de l’application de la loi de Finances 2018, 80% des foyers, selon le ministère de l'Économie, vont voir leur taxe d’habitation sur leur résidence principale baisser de 30%. Cette baisse, également appelée dégrèvement, dépend du montant du revenu fiscal de référence ainsi que du quotient familial: 27.000 euros pour une part, 43.000 euros pour deux parts, etc... Les foyers concernés par la baisse pourront se rendre dès le 1er octobre sur leur espace numérique personnel sur le site internet www.impots.gouv.fr, pour consulter le nouveau montant de leur taxe d’habitation. Toutefois cette mesure qui intervient 1 an après la suppression de l’ISF énorme cadeau aux plus riches ne compensera pas l’augmentation de la CSG, cette même CSG que les retraités ont subi de plein fouet.

    De plus cela va mettre les communes en difficultés financières et risque de se traduire par une activité communale revue à la baisse (manque d’entretien des bâtiments municipaux,  écoles etc… manque d’entretien des chaussées,  diminution drastique des subventions aux associations…)

    Une augmentation à la marge des cigarettes

    De nouveaux prix du tabac entreront en vigueur à partir du 22 octobre, selon un arrêté ministériel publié, dimanche, au journal officiel.

    Dans les faits, les hausses de quelques centimes ne vont toucher que quelques références. « Les prix homologués des paquets de 20 cigarettes demeurent compris entre 7,60 euros et 9,30 euros. Près de la moitié des paquets de 20 cigarettes a toujours un prix égal ou supérieur à 8 euros », explique le ministère de l’Action et des Comptes publics et celui de la Santé.

    En France, ce sont les industriels du tabac qui fixent les prix de vente mais l’État peut inciter à des augmentations en faisant varier les taxes qui représentent plus de 80 % du prix. Il s’agit de la sixième révision des prix du tabac depuis l’arrivée du gouvernement Macron en mai 2017 après quatre années de stabilité.

    L’objectif du gouvernement est d’atteindre, en novembre 2020, un prix de 10 euros le paquet de 20 cigarettes.

    Marchés publics dématérialisés

    La dématérialisation des marchés publics devient obligatoire à compter du 1er octobre. Concrètement, les entreprises ou associations qui concourent à l'obtention un marché public d'un montant supérieur à 25 000 euros hors taxes devront transmettre leur candidature, ainsi que leurs demandes d'information, par voie électronique.

    Les courriers d'attribution ou de rejet seront eux aussi transmis de façon dématérialisée par les acheteurs. À la suite de l'attribution d'un marché, la signature électronique remplacera la signature manuscrite au bout d'une période de transition pour permettre aux entreprises de s'équiper d'un certificat de signature électronique.

    Des nouvelles dénominations dans les stations-services

    À partir du 12 octobre prochain, les dénominations des carburants changeront à la pompe. Par exemple, le "sans-plomb 95-E10" sera simplifié en "E10". Ce nouvel étiquetage introduit également des symboles: cercle, carré et diamant pour distinguer plus facilement essence, diesel et combustibles gazeux.

    Emmanuel Macron aura beau multiplier les annonces à l'approche des élections européennes : le compte n'y est pas.

    « Geste sur la CSG : quels retraités vont en bénéficier ? Prélèvement à la source et crédits d’impôt »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :