• Le « cash back » arrive en France oui mais de quoi s'agit-il ?

    Faire 20 € de courses dans une épicerie, payer 50 € par carte bancaire et récupérer du commerçant 30 € en espèces : ce type de transaction va bientôt se développer en France. Cette pratique dite du « cash back » figure en effet dans la directive européenne sur les services de paiement (DSP2).

    Le « cash back » arrive en France oui mais de quoi s'agit-il ?

    Retirer des espèces à la caisse du supermarché au moment d'un achat est une pratique déjà largement répandue en Europe où cet usage de dépannage, selon une étude de la Banque centrale européenne publiée en novembre 2017, représente environ 7 % du total des retraits, les opérations auprès des automates bancaires approchant les 40 %.

    Ce nouveau service a déjà été mis en place dans une grande enseigne en France et devrait s'étendre progressivement sur le territoire.

    Utile en zone rurale, le « cash back » peut également intéresser des personnes peu familiarisées avec les nouvelles technologies, ainsi que les consommateurs aux revenus très modestes clients des hypermarchés qui souhaitent contrôler leurs dépenses. Au-delà du service rendu aux clients, ce système est également utile au distributeur, facilitant sa gestion des espèces.

    Une inconnue toutefois : « combien de commerçant mettront cette pratique en application ? » Souvenons-nous de la déplorable expérience Monéo qui a vite tourné court. Il est ...

     

    Faire 20 € de courses dans une épicerie, payer 50 € par carte bancaire et récupérer du commerçant 30 € en espèces : ce type de transaction va bientôt se développer en France. Cette pratique dite du « cash back » figure en effet dans la directive européenne sur les services de paiement (DSP2).

    Le « cash back » arrive en France oui mais de quoi s'agit-il ?

    Retirer des espèces à la caisse du supermarché au moment d'un achat est une pratique déjà largement répandue en Europe où cet usage de dépannage, selon une étude de la Banque centrale européenne publiée en novembre 2017, représente environ 7 % du total des retraits, les opérations auprès des automates bancaires approchant les 40 %.

    Ce nouveau service a déjà été mis en place dans une grande enseigne en France et devrait s'étendre progressivement sur le territoire.

    Utile en zone rurale, le « cash back » peut également intéresser des personnes peu familiarisées avec les nouvelles technologies, ainsi que les consommateurs aux revenus très modestes clients des hypermarchés qui souhaitent contrôler leurs dépenses. Au-delà du service rendu aux clients, ce système est également utile au distributeur, facilitant sa gestion des espèces.

    Une inconnue toutefois : « combien de commerçant mettront cette pratique en application ? » Souvenons-nous de la déplorable expérience Monéo qui a vite tourné court. Il est vrai toutefois que Monéo exigeait un rechargement payant pour le consommateur qui était loin de favoriser l’envie d’utiliser ce système.

    À savoir :

    L'ordonnance 2017-1252 du 9 août 2017 transposant la directive européenne actualise le cadre juridique des services de paiement, afin de l'adapter aux nouveaux types d'acteurs et de produits, de mieux protéger le consommateur, de renforcer la sécurité des données et de soutenir l'innovation. Elle a été ratifiée par la loi du 3 août 2018. Un décret (non encore publié) doit néanmoins encore préciser le montant maximal en numéraire pouvant être décaissé dans ce cadre.

    Textes de référence 

    « Passage à l'heure d'hiver : c'est pour quand ?Locataires : pas d'expulsion locative du 1er novembre 2018 au 31 mars 2019 »
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