• Électricité, gaz... tout ce qui change au 1er juin

    Le mois de juin apporte ses lots de nouveautés et de changements qui vont impacter le quotidien et le pouvoir d’achat. Hausse importante des prix de l’électricité, baisse modérée des prix du gaz, impôts, Parcoursup le début des soldes, les déclarations d’impôts… Les changements qui vont intervenir à partir du 1er juin.

    Électricité, gaz... tout ce qui change au 1er juin

    Baisse des tarifs réglementés du gaz

    Les tarifs réglementés du gaz diminuent. Dans le détail, ils baissent à hauteur de :

    • 0,2 % pour la cuisson ; 

    • 0,3 % pour la cuisson et l’eau chaude ; 

    • 0,5 % pour le chauffage.

    Ces évolutions n’incluent ni les taxes ni la contribution tarifaire d’acheminement (CTA).

    Les tarifs réglementés du gaz sont globalement en repli du 1er février au 30 juin, en application d’un arrêté du 30 janvier.

    Engie (ancien GDF Suez) et les régies locales de distribution (RLD) pratiquent ces tarifs ainsi que des offres de marché. Les autres fournisseurs ne peuvent proposer que ...

     

    Le mois de juin apporte ses lots de nouveautés et de changements qui vont impacter le quotidien et le pouvoir d’achat. Hausse importante des prix de l’électricité, baisse modérée des prix du gaz, impôts, Parcoursup le début des soldes, les déclarations d’impôts… Les changements qui vont intervenir à partir du 1er juin.

    Électricité, gaz... tout ce qui change au 1er juin

    Baisse des tarifs réglementés du gaz

    Les tarifs réglementés du gaz diminuent. Dans le détail, ils baissent à hauteur de :

    • 0,2 % pour la cuisson ; 

    • 0,3 % pour la cuisson et l’eau chaude ; 

    • 0,5 % pour le chauffage.

    Ces évolutions n’incluent ni les taxes ni la contribution tarifaire d’acheminement (CTA).

    Les tarifs réglementés du gaz sont globalement en repli du 1er février au 30 juin, en application d’un arrêté du 30 janvier.

    Engie (ancien GDF Suez) et les régies locales de distribution (RLD) pratiquent ces tarifs ainsi que des offres de marché. Les autres fournisseurs ne peuvent proposer que ces offres, reposant sur des prix libres.

    Forte hausse des prix de l’électricité

    Mauvaise nouvelle pour les foyers français. Longtemps repoussée par le gouvernement en raison de la crise des Gilets jaunes, la hausse des tarifs de l’électricité de 5,9% sera bien effective au 1er juin. Cette décision devrait représenter une augmentation annuelle de 85 euros sur la facture pour 25 millions de foyers se chauffant à l’électricité.

    Cette hausse concerne les tarifs bleus résidentiels et les tarifs bleus professionnels. Elle devrait coûter en moyenne 85 € par an pour les foyers. Cette mesure est conforme à la délibération rendue le 7 février par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

     « C’est quand même une hausse lourde pour les consommateurs. Elle interviendra l’été quand la consommation d’énergie est plus faible mais il y aura un hiver après l’été et ça va être un peu plus lourd sur les foyers en situation de précarité qui ont les logements les moins bien isolés », avait expliqué Jean Gaubert, le médiateur de l’Énergie en notant que cette hausse va annuler l’augmentation du chèque énergie de 50 euros.

    De son côté, François De Rugy, le ministre de l’écologie, François De Rugy, a annoncé le 26 avril dernier qu’il souhaitait la mise en place l’an prochain d’un nouveau mode de calcul des tarifs réglementés.

    L’accès à l’électricité est rendu plus cher par la concurrence.

    Alors que les membres du gouvernement en font des tonnes sur la réduction de la pression fiscale à la suite de la sortie du grand débat, le même gouvernement augmente la pression fiscale sur la production d’électricité. Pour les ménages elle atteint désormais 36 % du prix facturé. La hausse de 5,9 %, prévue d’ici à l’été, va encore accentuer cette pression fiscale.

    Au Parlement européen, avec la mise en concurrence de tous contre tous, voilà ce qui ne va pas dans l’Europe de l’énergie ? D’autant qu’il s’agit d’un secteur dont le bon fonctionnement appelle au contraire de la régulation et une vision de long terme. Cette question mérite d’être débattue pour de nombreuses raisons. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié le 4 avril une étude qui nous dit qu’en France, « entre 1960 et 2016, la dépense des ménages en électricité a progressé beaucoup plus rapidement que leur consommation totale… ». Les prix « ont nettement augmenté depuis le début des années 2010, mais, en 2016, ils demeurent inférieurs de 20 % à la moyenne européenne », précise l’Insee. Mais on nous annonce une hausse de 5,9 % qui prend effet aujourd’hui.

    De ces informations, il convient de tirer deux conclusions. Grâce à la place prise dans la production électrique par les centrales nucléaires et par les barrages, nous payons encore l’électricité un peu moins cher que nous voisins européens. L’Insee le dit en ces termes : « En standard de pouvoir d’achat, un ménage français en moyenne paie son électricité un cinquième moins cher que dans l’ensemble de l’Union européenne et pratiquement moitié moins qu’un ménage allemand. Ces prix bas sont dus à la spécificité du mix énergétique français (…). La production d’électricité d’origine nucléaire est donc prépondérante dans son mix électrique : en 2016, malgré une baisse de 4,2 % par rapport à 2015, elle représente 72 % de la production totale d’électricité. Par ailleurs, la production électrique d’origine renouvelable représente 18 % du mix énergétique français. »

    Le gouvernement d’Édouard Philippe et d’Emmanuel Macron veut privatiser les barrages pour enrichir des capitalistes. Or, ces barrages, gérés par EDF, produisent le courant le meilleur marché dans notre pays.

    Toujours à propos de l’électricité, la note de l’Insee indique qu’elle est montée en 2016 à 28 milliards d’euros pour l’ensemble des ménages français, soit une dépense moyenne annuelle de 960 euros par ménage. L’Institut ajoute que, « depuis 1960, la dépense des ménages en électricité a progressé en valeur de 9 % en moyenne par an, contre 7,3 % pour l’ensemble de leur consommation ». Cette note nous indique aussi que « la hausse de prix se répercute davantage sur les personnes âgées de 70 ans, ou plus, que sur l’ensemble de la population ». Pour des raisons toutes simples mises en exergue dans cette note en ces termes : « Elles passent plus de temps dans leur logement, ce qui tend à augmenter leur consommation d’électricité. »

    L’ouverture à la concurrence est un facteur d’inflation

    L’ouverture à la concurrence ne se traduit pas par une baisse des prix pour les usagers. Le prix payé par les ménages a augmenté de 27 % entre 2010 et 2016. Sans l’augmentation des taxes, la hausse n’aurait été que de 11 % durant ces années-là. La loi Nome, obéissant à une directive de la Commission européenne, oblige EDF à fournir le quart de sa production électrique d’origine nucléaire aux nouvelles entreprises concurrentes – qui souvent ne produisent rien – au prix de 42 euros le MWh.

    Une facture alourdie de 36 % par les taxes

    Notre facture d’électricité est alourdie de 36 % par les taxes dont plus du tiers au titre de la « contribution au service public de l’électricité ». Cette contribution sert à subventionner les éoliennes et d’autres formes d’énergies renouvelables. Subventionnées par le bas prix auquel l’État oblige EDF à leur vendre de l’électricité, les compagnies privées fonctionnent comme de firmes parasitaires à grand renfort de publicité pour tenter d’enlever des parts marché à l’opérateur public. Cette manne électrique qui spolie EDF a eu pour effet l’émergence d’un grand nombre de fournisseurs alternatifs, qui, en fait, sont des négociants qui spéculent sur le marché de l’électricité, tout cela sur le dos des usagers. 

    Voilà pourquoi le nous sommes hostiles à « toute ouverture de la concurrence des concessions hydrauliques exigée par Bruxelles ». Plus généralement, il faut revenir à une réelle maîtrise publique du secteur de l’énergie par la création d’un pôle public qui permettrait de coordonner et fédérer toutes les entreprises du secteur, permettant, ainsi, la mise en œuvre d’une politique énergétique visant le progrès social et répondant aux défis écologiques posés en ce début de troisième millénaire ». L’amélioration du dispositif « chèque énergie » et l’arrêt de coupures de courant pour les ménages les plus précaires, est urgent.

    Derniers jours pour déclarer ses impôts

    Pour les têtes en l’air, la date limite de déclaration de vos revenus de 2018 est fixée au mardi 4 juin minuit. Attention, cela ne concerne que les départements entre les numéros 50 et 974/976, comme la région parisienne, mais aussi la région du Rhône, les départements du Vaucluse ou encore de la Savoie. Après cette date, les retardataires s’exposent à des pénalités (10% du montant de l’impôt pour règlement tardif).

    Voici les dates que doivent connaître les particuliers pour s’acquitter de leurs obligations envers le fisc en juin.

    4 juin

    C’est la date limite de déclaration en ligne des revenus de l’année 2018 pour les contribuables des départements 50 (Manche) à 976 (Mayotte).

    Les personnes habitant dans ces zones géographiques doivent transmettre avant le 4 juin leur déclaration d’impôt sur la fortune immobilière (IFI), si elles estiment être soumises à ce dernier.

    Si vous habitez en dehors de ces départements, les dates limites de déclaration au titre de l’impôt sur le revenu et de l’IFI sont :

    • le 21 mai pour les habitants des départements 01 à 19 et les non-résidents ; 

    • le 28 mai pour les habitants des départements 20 à 49. 

    17 juin

    Le sixième prélèvement mensuel pour les taxes foncières et d’habitation et la cotisation foncière des entreprises (CFE) intervient à cette date.

    Le 17 juin a également lieu le sixième prélèvement mensuel d’acompte au titre du prélèvement à la source pour les revenus sans tiers collecteur (revenus des indépendants, revenus fonciers, etc.).

    30 juin

    Vous pouvez adhérer jusqu’au dernier jour du mois au prélèvement mensuel des taxes foncières, d’habitation et de la CFE, pour que cette démarche ait un effet en 2019. Dans ce cadre, le premier prélèvement doit être pratiqué le 15 juillet.

    L'admission sur Parcoursup entre dans une phase complémentaire 

    La phase d'admission sur Parcoursup, qui a démarré depuis le 15 mai, va entrer dans une période de pause entre le 17 et 24 juin, pendant les épreuves du baccalauréat. Durant cette trêve, les réponses sur la plateforme en ligne ne seront plus actualisées quotidiennement. Le 25 juin s'ouvrira une phase complémentaire pour les lycéens qui n'auraient demandé que des filières sélectives et qui n'auraient essuyé que des refus. 

    À partir du 25 juin, tous les lycéens pourront formuler de nouveaux vœux pour des formations encore disponibles. D'autre part, les candidats auront la possibilité de hiérarchiser un ou plusieurs vœux grâce à une option "répondeur automatique". Ce dispositif est prévu pour éviter aux candidats de devoir se connecter tous les jours à la plateforme. Si le candidat reçoit une proposition, le répondeur l'acceptera selon l'ordre établi par le candidat.

    Début des soldes d’été

    Enfin, le mois de juin marque aussi la traditionnelle arrivée des soldes. Ces dernières débuteront dès le 26 juin, quasiment partout en France, pour se terminer le mardi 6 août. Mais il existe des exceptions dans certains territoires. Dans certaines zones géographiques, un autre calendrier est prévu :

    • du 3 juillet au 13 août dans les Alpes-Maritimes et les Pyrénées Orientales ; 

    • du 10 juillet au 20 août en Corse ; 

    • du 17 juillet au 27 août à Saint-Pierre-et-Miquelon ; 

    • du 28 septembre au 8 novembre en Guadeloupe ; 

    • du 3 octobre au 13 novembre en Martinique et en Guyane ; 

    • du 12 octobre au 22 novembre à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin. 

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