• « E-CONSUMÉRISME 3.0 » : DO IT YOURSELF OU DO IT TOGETHER*

    Les nouvelles technologies ont engendré une mutation de notre économie et de notre société dont on ne mesure pas encore l'ampleur. Notre vie de citoyen, d'usager, de client, de salarié et plus globalement de consommateur se transforme au quotidien sans que la conscience collective ne s'émeuve de ce que sous-tend le processus à l'œuvre.

    L'enjeu du « e-consumérisme » est pourtant de taille puisque il pose les questions de la répartition de la richesse créée, de l'emploi, de notre protection sociale comme de l'égalité d'accès de tous, et sur tout le territoire, aux mêmes droits.

    Avec le « e-consumérisme 3.0 », en tant que consommateurs, nous sommes aujourd'hui contraints, consciemment ou pas, de travailler gratuitement à la production des biens et des services que nous consommons en contrepartie d'une pseudo liberté retrouvée par la grâce du Web… Nous le faisons « gracieusement », à la place de salariés jusqu'alors affectés à des tâches que désormais nous assumons, pour le plus grand profit des entreprises privées ou publiques qui économisent salaires et cotisations sociales. Tous les secteurs sont concernés et sur le mode «  coproduction », nous ne sommes plus seulement des clients ou usagers mais également les « collaborateurs » du fisc, d'EDF, de pôle emploi, de la CAF, de la SNCF, des banques, des assureurs, des supermarchés, des compagnies aériennes, des chaines d'hôtels, de taxis, de restauration, de spectacles, de culture, des syndics immobilier, d'opérateurs téléphoniques ou télévisuels, etc …

    Le phénomène d'Uberisation de notre société n'est que la face émergée de l'iceberg. L'enrôlement du consommateur dans le travail marchand gratuit est désormais au cœur de toutes les stratégies d'entreprise et sa mise au travail se conjugue plus souvent avec un risque de perte d'emploi et de réduction de ses droits qu'avec une réduction des tarifs des biens et des services qu'il coproduit (le comble étant que de cette mise au travail peut même désormais lui être facturée au titre d'un service supplémentaire « offert » !).

    Peut-être est-il temps de se rappeler que c'est l'entreprise et elle seule qui tire profit du travail gratuit et que les consommateurs peuvent aussi utiliser le Net pour se rassembler et faire entendre leur voix. Plutôt que de subir le diktat du « Do it Yourself », l'AFOC proposera à ses adhérents lors de sa prochaine assemblée générale du 30 juin prochain de le faire ensemble (Do It Together) !

    *Faites-le vous-même ou faisons le ensemble

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