• Ce qui change au 1er mars

    À partir du 1er mars 2019, le prix d'un paquet de cigarettes augmente et les grandes entreprises sont tenues de publier leur score en matière d'égalité hommes-femmes. Challenges fait le point sur tout ce qui change ce mois-ci.

    Ce qui change au 1er mars

    Stagnation des tarifs réglementés du gaz

    Les tarifs réglementés que pratiquent Engie (ex-GDF Suez) et les régies locales de diminution (RLD restent au même niveau qu’en février, que vous utilisez le gaz pour la cuisson, la cuisson et l’eau chaude ou le chauffage.

    En application d’un arrêté du 30 janvier, les tarifs réglementés du gaz avaient diminué le mois dernier et doivent encore baisser en avril, mai et juin, en excluant les ...

     

    À partir du 1er mars 2019, le prix d'un paquet de cigarettes augmente et les grandes entreprises sont tenues de publier leur score en matière d'égalité hommes-femmes. Challenges fait le point sur tout ce qui change ce mois-ci.

    Ce qui change au 1er mars

    Stagnation des tarifs réglementés du gaz

    Les tarifs réglementés que pratiquent Engie (ex-GDF Suez) et les régies locales de diminution (RLD restent au même niveau qu’en février, que vous utilisez le gaz pour la cuisson, la cuisson et l’eau chaude ou le chauffage.

    En application d’un arrêté du 30 janvier, les tarifs réglementés du gaz avaient diminué le mois dernier et doivent encore baisser en avril, mai et juin, en excluant les taxes et la contribution tarifaire d’acheminement (CTA).

    Cette évolution ne vise pas les abonnés disposant d’un contrat à prix de marché, c’est-à-dire librement fixé par votre fournisseur. Tous les opérateurs peuvent proposer des contrats reposant sur des prix de marché.

    Par contre pour l’électricité, la hausse de 6 % s'appliquera bien au printemps

    Comme promis, le gouvernement laissera passer la période hivernale avant d'appliquer l'augmentation de 5,9 % du tarif réglementé proposée par le régulateur. Mais il n'entend pas réduire les taxes pour limiter la hausse.

    C'est un bel exemple d'antiphrase. « Le gouvernement prend acte de la délibération de la CRE (la Commission de régulation de l'énergie, NDLR) et confirme qu'il n'appliquera pas ces nouveaux tarifs pendant l'hiver », a indiqué, mardi soir dans un communiqué, le ministre de la Transition écologique et solidaire. Autrement dit, la proposition de hausse de 5,9 % du tarif réglementé de l'électricité calculée fin janvier par le régulateur aura bien lieu, mais au printemps. Car le calendrier se resserre : « Le gouvernement, comme la loi l'y autorise, n'appliquera pas ces hausses tarifaires tant que la période de chauffe hivernale ne sera pas terminée », précise le communiqué. Cette période, selon l'usage, s'achève généralement au 15 avril. Or, a indiqué le régulateur dans sa délibération le 7 février, « le mouvement tarifaire proposé par la CRE a vocation à s'appliquer aussitôt que possible et le premier jour d'un mois calendaire, soit au plus tôt le 1er mars 2019 et au plus tard le 1er juin 2019 ».

    1er mai ou 1er juin

    Selon toute vraisemblance, la hausse interviendra donc le 1er mai ou le 1er juin. Contacté, le ministère de la Transition écologique et solidaire a indiqué que la date n'était pas encore arrêtée.

    Le tarif réglementé de l'électricité étant en outre toujours révisé au 1er août, le gouvernement pourrait préférer laisser un peu de temps entre les deux mouvements tarifaires. D'autant que la hausse du printemps devait initialement avoir lieu au 1er janvier. Pas de geste fiscal

    Par son communiqué, le gouvernement confirme aussi qu'il ne fera pas de geste fiscal pour réduire la facture. Une piste qu'évoquait ces dernières semaines le régulateur et certains fournisseurs, soucieux de limiter la hausse. Mais cela aurait eu des conséquences sur le déficit budgétaire de l'Etat. Le gouvernement préfère ainsi rappeler que le prix de l'électricité en France reste souvent inférieur à celui pratiqué ailleurs en Europe, et notamment en Allemagne.

    Il rappelle aussi les divers dispositifs en oeuvre pour aider les ménages les plus modestes : chèque énergie, prime à la conversion des chaudières au fioul ou au gaz, crédit d'impôt transition énergétique... Et il travaille à une nouvelle aide pour les ménages dotés de « chauffages électriques non performants ». Certains de ces dispositifs sont toutefois financés par la facture d'électricité, contribuant aussi à sa hausse.

    La facture d'électricité, nouveau nid à impôts

    Il faudra donc, en plus, rattraper la hausse des coûts entre le début d'année et le moment où elle sera effectivement appliquée. Au final, l'augmentation sera très importante pour les 80 % des ménages abonnés au tarif réglementé d'EDF ou à une offre d'un concurrent (Engie, Direct Energie, Eni...) mais indexée sur ce tarif : de l'ordre de 85 euros (en moyenne) pour un ménage se chauffant à l'électricité, 25 euros dans les autres cas.

    Les cigarettes plus chères

    Les cigarettes seront plus chères dès vendredi en raison de la hausse de fiscalité programmée par le gouvernement pour réduire la consommation de tabac en France, une politique qui fait chuter les ventes au grand dam des cigarettiers et buralistes, mais semble porter ses fruits en termes de santé publique. Publié au Journal officiel jeudi, un arrêté ministériel daté du 30 janvier fixe les nouveaux prix - qui augmentent de 50 à 60 centimes -- à la veille de leur entrée en vigueur. Cette hausse résulte du premier des deux relèvements de taxes, de 50 centimes chacun, programmés cette année par le gouvernement - le deuxième interviendra en novembre, avec l'objectif d'un paquet à 10 euros en novembre 2020.

    Le prix du paquet de cigarettes le plus vendu dans l'Hexagone, celui de 20 Marlboro Red produit par le groupe Philip Morris, qui coûtait 8,20 euros depuis le 1er janvier, grimpe à 8,80 euros. C'est 10 centimes de plus que la hausse de taxes, "pour compenser la baisse des volumes de vente attendue" par le cigarettier, d'une ampleur comparable à celle enregistrée en 2018, a précisé une porte-parole. Le prix des Camel sans filtre passe à 8,50 euros contre 7,90 euros, soit là encore une hausse de 60 centimes. De même les Gitanes (avec ou sans filtre) passent à 9,90 euros, les Davidoff 120 Bleu à 8,80 euros, les Gauloises blondes à 8,50 euros, les Winfield rouge passent à 8,50 euros et les Lucky Strike Bleu Classic à 8,20 euros.

    Les Marlboro Red augmentent de 60 centimes, passant à 8,80 euros, comme les Camel sans filtre à 8,50 euros, et les News & Co Menthol Bleu à 8,30 euros.

    Comme ses concurrents, Japan Tobacco International craint que cette hausse ne provoque une "augmentation de la contrebande et des achats réalisés à l'étranger".

    Dans l'Hexagone, ce sont les industriels du tabac qui fixent les prix de vente mais l'État peut inciter à des augmentations en faisant varier les taxes, qui représentent 82,3% du prix, tandis que 9,9% vont dans la poche des buralistes et 7,9% dans celle du fabricant. La Confédération des buralistes pointe une publication tardive des prix, qui contraint les 24.500 débitants de tabac à modifier leur affichage en 24 heures.

    Vendredi le tabac à rouler augmentera également, de 1 euro pour 30 grammes de tabac et de 1,5 euro pour les blagues de 30 grammes, et le paquet de dix cigarillos de 50 centimes. Deux nouvelles hausses de 50 centimes sont prévues en 2020, à nouveau les 1er mars et 1er novembre.

    L'éco-prêt à taux zéro (PTZ) plus accessible

    Les particuliers qui souhaitent rénover leur logement verront assouplir les conditions d'obtention de l'éco-prêt à taux zéro.

    Les conditions de l'éco-PTZ, prolongé jusqu'en 2021, voit ses conditions d'éligibilité alignées sur les critères d'obtention du crédit d'impôt pour la transition écologique (CITE).

    Désormais, une seule des opérations parmi l'isolation de la toiture, l'isolation des murs, le remplacement des fenêtres, ou encore l'installation ou remplacement du chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire suffira à être éligible à ce prêt qui est plafonné à 30.000 euros. 

    Il concernera désormais tous les logements de plus de deux ans. La réforme prévoit également la suppression de la condition de bouquet de travaux, l'uniformisation de la durée d'emprunt à 15 ans, l'élargissement de la liste de travaux éligibles, et l'allongement de la durée de remboursement pour certains types de travaux.

    Plus de transparence sur les salaires

    Les entreprises de plus de 1.000 salariés ont l'obligation à partir de ce vendredi de publier leur score en matière d'égalité hommes-femmes sur leur site internet, une initiative du gouvernement visant à lutter contre les inégalités au travail. Grâce à l'index de l'égalité femmes-hommes, le gouvernement entend éradiquer les inégalités injustifiées au travail d'ici 2022. Cette note sur 100 mesure à la fois l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, la répartition des augmentations et des promotions, le pourcentage de salariées ayant bénéficié d'une augmentation au retour d'un congé maternité et le nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations.

    Si le score global est inférieur à 75, les entreprises auront trois ans pour se mettre en conformité et atteindre le seuil requis, faute de quoi elles se verront imposer une sanction financière pouvant aller jusqu'à 1% de leur masse salariale. Les entreprises de 250 à 1.000 salariés seront soumises à la même obligation de divulgation d'ici le 1er septembre et celles de 50 à 250 salariés d'ici le 1er mars 2020.

    Seul l'index global sera rendu public sur le site internet de l'entreprise, précise le ministère du Travail. Le détail du score sera divulgué au comité social et économique (CSE). "Il appartient aux représentants des salariés de les rendre public pour faire bouger les choses lorsque c'est nécessaire", dit-on dans l'entourage de la ministre du Travail.

    Les autres échéances de mise en œuvre de la réforme sont :

    • le 1er septembre 2019, date à laquelle toutes les entreprises de plus de 250 salariés devront avoir rendu publique leur note globale ;
    • le 1er mars 2020, date à laquelle toutes les entreprises de plus de 50 salariés devront avoir publié leur note ;
    • le 1er mars 2022, date à laquelle les entreprises de plus de 250 salariés qui n’auront pas atteint l’objectif d’égalité seront passibles de pénalités ;
    • le 1er mars 2023, date à laquelle les entreprises de 50 à 250 salariés qui n’auront pas atteint l’objectif risqueront à leur tour des sanctions.

    Les pénalités sont susceptibles d’atteindre jusqu’à 1 % de la masse salariale.

    Réforme du permis cyclomoteur et voiturette (permis AM).

    À partir du 1er mars, pour passer le permis AM (ancien BSR), il sera obligatoire de passer un examen de huit heures, au lieu de sept, réparti sur deux jours. La formation durera désormais une heure de plus, soit 8 heures au total. Cette heure servira à sensibiliser les jeunes conducteurs aux risques routiers.  

    Pour cette nouvelle heure, l'accent sera mis sur la sécurité et les candidats mineurs devront être accompagnés d'un parent. Ce permis est nécessaire pour conduire des cyclomoteurs légers jusqu'à 50 cm3 et des voiturettes à partir de 14 ans. Un dresscode sera par ailleurs obligatoire pour obtenir le sésame. Les candidats devront se soumettre à enfiler l'équipement standard d'un motard, comprenant notamment casques, gants adaptés à la pratique de la moto, blouson ou veste à manches longues, pantalon ou combinaison, botte ou chaussures montantes. 

    Loi asile et immigration

    La loi asile et immigration portée par l'ex-mnistre Gérard Collomb  et promulguée le 10 septembre 2018, entre en vigueur. Son objectif est de réduire le délai de traitement des demandes d'asile (procédure accélérée, vidéo-audiences...), de faciliter les reconduites à la frontière, tout en améliorant l'accueil de ceux qui obtiennent l'asile.  

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