• Budget : le découvert bancaire est devenu banal

    Un quart des ménages utilise le découvert bancaire, malgré les frais qu’il occasionne. Les débits s’établissent à 7,6 milliards d’euros à fin juin 2015, du jamais vu !

    Jamais, en France, les ménages n’ont été autant à découvert.

    Les comptes ordinaires étaient débiteurs de 7,6 milliards d’euros à fin juin 2015, atteignant ainsi leur plus haut déficit depuis 1993, date des premières statistiques, révèle le quotidien Les Échos, d’après les statistiques de la Banque de France.

    Un quart des ménages (26,4 %) utilise le découvert, selon l’Observatoire des crédits aux ménages (données 2014). Ils étaient 22 % en 1989.

    Cette situation profite aux établissements bancaires qui facturent des frais à leurs clients.

    • En cas de découvert autorisé, la banque facture des intérêts débiteurs (agios) à ses clients, proportionnels au montant du débit et au nombre de jours pendant lesquels le compte a été débiteur. Le taux d’intérêt appliqué est indiqué dans la convention de compte. Il est en moyenne de 10,02 % par an. Une rémunération supérieure à celle pratiquée pour un crédit à la consommation.

    •  En cas de découvert non autorisé, la banque facture, outre des agios, des frais (commissions d’intervention). Depuis le 1er janvier 2014, ces frais sont limités à 8 € par opération et à 80 € par mois. Pour les ménages en situation de fragilité financière, le plafond, lui, est fixé à 4 € par opération et à 20 € par mois. Ces plafonnements ont été fixés par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires de 2013.

      En plus des agios et des commissions d'intervention, le particulier qui utilise le découvert non autorisé s'expose au rejet de ses prélèvements et de ses chèques. S’il ne régularise pas sa situation, il devient « interdit bancaire ». Son établissement financier lui envoie une lettre d'injonction l'informant de son inscription au Fichier Central des Chèques de la Banque de France (FCC), lui retire ses chéquiers et, dans la plupart des cas aussi, sa carte bancaire.

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