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Black Friday : attention aux pièges et arnaques
Des magasins et des boutiques en ligne proposent des promotions vendredi 23 novembre. Certains professionnels mettent même en avant depuis vendredi dernier des rabais auprès des consommateurs.
Produits de haute technologie, vêtements, chaussures… Le Black Friday (vendredi noir) tombe cette année le 23 novembre. Les consommateurs peuvent profiter de cette journée de réductions proposées par de nombreux magasins et boutiques en ligne, suivant une pratique importée des États-Unis. Certains professionnels mettent en avant depuis vendredi 16 des rabais sur leurs marchandises. Une aubaine pour les vendeurs, qui espèrent profiter d’un afflux de clients à cette occasion. Conséquence : le Black Friday est susceptible de comporter des pièges pour vous. Voici comment les éviter.
Absence de soldes, donc de revente à perte
Attention : l’événement ne doit pas être confondu être les soldes, qui, 2 fois par an, en été et en hiver, sont soumis à des règles spécifiques.
Lors du vendredi noir, les commerçants ne peuvent en principe revendre leurs marchandises à perte, comme ils en ont le droit pendant les soldes. Le seuil de revente à perte désigne le prix d’achat effectif du produit sur lequel le rabais est opéré.
En dehors des soldes, cette revente est autorisée dans certaines hypothèses, notamment si les produits vendus ne répondent plus à la demande générale en raison de l’évolution de la mode ou de l’apparition de perfectionnements techniques (article L. 442-4 du Code de commerce). D’après cette règle, lors du Black Friday, les produits dépassés peuvent faire l’objet de réductions massives. Impossible donc de trouver le smartphone de vos rêves à prix cassé.
Fausses promotions
Les réductions de prix pratiquées à l’occasion de l’événement doivent être réelles. Le commerçant n’a pas le droit d’augmenter le prix de référence, c’est-à-dire le montant initial sur lequel il propose un rabais. Il commet alors une « pratique commerciale trompeuse », rappelle l’Institut national de la consommation.
Utilisation abusive de la mention « Ni repris ni échangé »
Les professionnels n’ont pas le droit d’apposer la mention « Ni repris ni échangé » sur les produits dont les montants sont réduits.
La garantie des vices cachés est toujours de mise. Elle s’applique aux défauts non apparents lors de l’achat. Ces défauts rendent le bien impropre à l’usage auquel vous le destiniez ou diminuent très fortement son usage.
Vous bénéficiez aussi toujours de la garantie de conformité. Vous pouvez la faire valoir contre les « éventuelles défaillances d’un produit », sans devoir démontrer qu’elles ne sont pas liées à l’usage que vous en avez fait, explique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Il s’agit par exemple d’un défaut de fabrication, d’une imperfection ou d’un mauvais assemblage.
« Dans les autres cas, le commerçant n’est pas tenu juridiquement de procéder à l’échange ou au remboursement, mais il peut le faire à titre purement commercial », précise cette administration du ministère de l’Économie et des finances. Si la possibilité de ce geste est affichée en magasin, sur les tickets de caisse ou sur son site Internet, le professionnel doit se conformer aux règles qu’il a prévues.
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