• Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Baisse des tarifs réglementés du gaz, hausse de l'électricité, taux du livret A... Voilà tout ce qui change à partir de ce mardi.

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Hausse de l'électricité 

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Les tarifs réglementés de l'électricité, appliqués par EDF à 27 millions de foyers, augmenteront de 1,7% dès ce mardi 1er août août dans le cadre de la révision annuelle de ces tarifs. Les tarifs réglementés de vente d'électricité sont révisés chaque année au 1er août. Si les ...

    Baisse des tarifs réglementés du gaz, hausse de l'électricité, taux du livret A... Voilà tout ce qui change à partir de ce mardi.

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Hausse de l'électricité 

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Les tarifs réglementés de l'électricité, appliqués par EDF à 27 millions de foyers, augmenteront de 1,7% dès ce mardi 1er août août dans le cadre de la révision annuelle de ces tarifs. Les tarifs réglementés de vente d'électricité sont révisés chaque année au 1er août. Si les tarifs bleus, résidentiels et professionnels, vont croître de 1,7%, la hausse est contenue à 0,6% pour les tarifs jaunes (Corse) et les tarifs bleus +. En revanche, les tarifs verts baisseront de 0,4%. Ces montants sont calculés en additionnant les coûts de l'énergie (prix sur le marché de gros et prix du nucléaire historique), le coût d'acheminement de l'électricité (réseaux de transport et de distribution) et le coût de commercialisation.

    Baisse des tarifs réglementés du gaz

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie, vont baisser en moyenne de 0,8%, indique la Commission de régulation de l'énergie (CRE), dans une délibération parue au Journal officiel. Dans le détail, la facture annuelle va baisser de 0,3% pour ceux qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson. Ceux qui dépendent de cette énergie pour la cuisson et la production d'eau chaude bénéficieront d'une réduction de 0,5%. Elle atteindra 0,8% pour ceux qui se chauffent au gaz, et 1% pour les utilisateurs d'une petite chaufferie. 

    Le carnet de 10 tickets de métro plus cher, 3% de hausse pour le Pass Navigo

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Le passe Navigo passe de 73 euros à 75,20 euros à partir de ce mardi. La plupart des autres tarifs dans les transports franciliens augmentent aussi d’environ 2,5%, à l’exception du ticket de métro qui reste à 1,90 euro.

    Ile-de-France Mobilités (le nouveau nom du Stif, syndicat des transports présidé par Valérie Pécresse et malgré qu’elle ait dit que le prix du passe Navigo n’augmenterait durant pour se faire élire) a voté fin juin une hausse des tarifs dans vos transports en commun. Une augmentation jugé «nécessaire» par les élus pour «répondre au besoin de financement (investissements, offre nouvelle...)».

    Cette hausse, qui a soulevé quelques protestations alors que la modernisation des transports en commun franciliens tardent à se traduire concrètement dans le quotidien des voyageurs, s’applique au cœur de l’été, à partir de ce mardi 1er août. Elle permettra de récolter 74 millions d'euros supplémentaires en année pleine, selon Ile-de-France Mobilités.

    Il s’agit d’une hausse d’environ 3% sur la plupart des tarifs, dont le principal, le passe Navigo mensuel (il passe de 73 euros à 75,20 euros). «Ce tarif reste toujours le meilleur prix pour la meilleure offre dans le monde, assure Ile-de-France Mobilités. À titre de comparaison, un passe mensuel toutes zones coûte 379 euros à Londres (94 euros pour n’utiliser que les bus et les trams), 100,50 euros à Berlin et 89,50 euros à Madrid.»

    La hausse est plus modérée pour les Navigo limités aux zones 3-4 et 4-5 (+2%) ou 2-3 (+1%). Les forfaits Navigo Solidarité (25% du tarif plein), montent aussi dans les mêmes proportions (+3% toutes zones, +2% ou +1 % pour les autres). Tous ces pourcentages de hausse sur les forfaits Navigo s’appliqueront aussi pour les forfaits à la semaine ou à l’année.

    Les forfaits jours (Mobilis) augmentent également d’environ 3% (de 7,30 euros à 7,50 euros pour les zones 1-2 ou de 9,70 euros à 10 euros pour les zones 1-3). Même hausse pour les forfaits «Paris visite» (de 11,65 euros à 12 euros pour un jour), ou pour les tickets jeunes week-end (de 4 euros à 4,10 euros pour les zones 1-3).

    En revanche, certains prix sont gelés, notamment le prix du ticket de métro à l’unité, qui reste à 1,90 euro (le carnet, lui augmente bien de 2,7%). Les billets à l’unité «Origine-Destination» au-delà de 7 euros sur un trajet Paris-Banlieue, et de 6,5 euros sur un trajet banlieue-banlieue, sont également gelés. 

    Quelques incohérences dans les nouveaux tarifs

    Il est parfois compliqué de s’y retrouver dans la jungle des nouveaux tarifs. Quand on prend un passe Navigo tous les mois, c’est encore assez simple. Mais quand on prend des tickets à l’unité, c’est moins évident, surtout en banlieue.

    Pour les trajets hors métro, tram, ou RER dans Paris, ce sont les tarifs dit «Origine-Destination» qui s’appliquent. Autrement dit, on paye en fonction de son trajet. Ces tarifs ne bougeront pas s’ils étaient supérieurs à 7 euros pour un trajet Paris-banlieue, ou supérieurs à 6,50 euros pour un banlieue-banlieue, a promis Ile-de-France Mobilités.

    Or, selon la nouvelle grille, un billet Saint-Quentin-en-Yvelines - Aulnay-sous-Bois, par exemple, passe ce mardi de 9,65 euros à 9,90 euros, soit une hausse de 2,6 %… alors qu’il s’agit d’un trajet banlieue-banlieue supérieur à 6,50 euros qui n’aurait pas dû évoluer. «C’est parce qu’il s’agit de trajets Banlieue-Paris-Banlieue, dont l’une ou l’autre des composantes entre sous le coup d’une hausse», explique-t-on à Ile-de-France Mobilités. Difficile de s’y retrouver…

    «C’est un peu le bazar, jauge Marc Pélissier, président de la Fédération d’usagers Fnaut Ile-de-France. Dans les faits, peu de billets banlieue-banlieue vont voir leur tarif gelé. Sans compter la tarification défectueuse sur le nouveau tramway T11 Express…» Cette nouvelle ligne entre Epinay et Le Bourget, inaugurée en juillet, est en effet facturée comme un train de banlieue, et non comme un tram. Et les tarifs sont parfois plus élevés quand on prend cette ligne seule (Epinay-Villetaneuse - Le Bourget à 3,80 euros), que lorsqu’on prend un trajet plus long via une correspondance (Deuil-Montmagny - Le Bourget, avec la ligne H et le T11, coûte… 2,50 euros).

    Les loyers de référence parisiens en légère hausse

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Les loyers de référence qui concernent les biens loués à Paris vont augmenter légèrement. Ils ne doivent pas dépasser 20 % du loyer médian de référence, ni lui être inférieur de plus de 30 %

    Ce plafond, fixé annuellement, est modifié légèrement à la hausse pour les baux signés à compter du 1er août 2017. La hausse du loyer de référence majoré est variable selon les quartiers et le type de logement mais est d’environ 1 à 2 %, soit le plus souvent autour de 1 euro/m²/mois d’augmentation au 1er août 2017.

    Stagnation du taux du livret A : le taux maintenu à 0,75% début août

    Tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, coût du Pass Navigo, livret A… tout ce qui change dès le 1er août

    Au lieu de le relever pour suivre l'inflation, le gouvernement a décidé de maintenir le taux de rémunération du livret A à 0,75%, son plus bas niveau historique, a décidé jeudi le gouvernement, se refusant à suivre la formule de calcul qui aurait dû le faire remonter à 1%, au 1er août, et ce jusqu'au 1er février 2018. Le gouvernement a suivi la recommandation du Gouverneur général de la Banque de France, conseillant de ne pas augmenter le taux de rémunération du livret, en raison de la "diminution de l'inflation (hors tabac) en fin de semestre" et "des taux de marché qui restent extrêmement faibles, voire négatifs pour les maturités les plus courtes".

    Le ministère de l'Economie et des Finances a donc décidé de suivre la recommandation du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

    Ce dernier a choisi, "dans une optique de stabilité", de ne pas suivre la formule de calcul du taux théorique, qui aurait dû aboutir à un relèvement du taux à 1%, a précisé la Banque de France dans ce communiqué.

    Ce qui signifie que les épargnants ayant déposé de l'argent sur leur livret A ne pourront pas espérer voir leur pécule rapporter davantage à court terme.

    La révision de la rémunération de ce livret, qui est une décision éminemment politique, intervient le 1er février et le 1er août.

    Depuis 2013, taux bas obligent, le rendement de ce placement très prisé des Français n'a cessé de dégringoler pour atteindre depuis août 2015 le seuil de 0,75%, soit son plus bas niveau historique depuis sa création en 1818. Et il n'en a plus bougé depuis deux ans.

    Inflation toujours modérée

    La stabilité, une fois encore, du taux "maintient l'attractivité" de ce placement et "bénéficie également au secteur du logement social, contribuant ainsi à l'effort de construction et de rénovation du parc social qui constitue une priorité du gouvernement", a assuré Bercy dans un communiqué.

    La Banque de France avait annoncé à l'été 2016 une modification des règles de calcul utilisées pour déterminer cette rémunération. La nouvelle formule se fonde comme par le passé sur l'évolution de l'inflation hors tabac et des taux sur le marché monétaire, mais prend désormais en compte des données lissées sur six mois afin de limiter les effets de volatilité.

    Or, sur les six premiers mois de l'année, la moyenne de l'inflation hors tabac en glissement annuel est ressortie à 1,05%, un résultat de nature à justifier théoriquement un relèvement du taux du livret A.

    Pour autant, le gouverneur de la Banque de France peut proposer au ministre de l'Economie et des Finances un autre taux que celui qui résulte de la seule application de la formule.

    "L'inflation a diminué en fin de semestre et reste aujourd'hui modérée, à 0,70% à fin juin, du fait notamment d'un retour d'une tendance à la baisse des prix de l'énergie", explique l'institution monétaire française pour justifier sa décision.

    Il est devenu fréquent de voir la formule de calcul ne pas être strictement appliquée. De façon générale, la Banque de France a estimé ces derniers mois "qu'il convenait d'éviter une volatilité de la rémunération de l'épargne réglementée, dans l'intérêt des ménages comme du logement social", a rappelé jeudi l'institution.

    Réforme de la fiscalité

    Placement le plus répandu en France avec 62 millions de comptes, le Livret A bénéficie d'un traitement attractif, malgré son niveau de rémunération historiquement faible, les intérêts qu'il génère n'étant pas imposables et les fonds qui y sont placés pouvant être retirés à tout moment.

    Ce produit financier, qui sert notamment à financer le logement social, a achevé 2016 sur une collecte nette de 1,75 milliard d'euros après avoir terminé 2014 et 2015 dans le rouge, à la faveur d'une baisse généralisée des taux et de l'effritement du rendement d'autres placements, comme l'assurance-vie.

    Et depuis le début de l'année, ce placement a amorcé une nette accélération avec une collecte nette positive de 1,64 milliard d'euros à fin mai.

    Le maintien du taux du Livret A intervient en pleine refonte de la fiscalité française sur l'épargne, menée par le nouveau gouvernement.

    Le Premier ministre, Edouard Philippe, a indiqué mardi que le prélèvement forfaitaire unique de 30% sur les revenus de l'épargne, qualifié de "flat tax", serait mis en oeuvre dès 2018, et représenterait une baisse d'impôt "d'environ 1,5 milliard d'euros". Une mesure dont seront exemptés en principe les produits défiscalisés comme le Livret A.

    Pour en savoir plus

     

    En complément de cet article (pour mieux comprendre l’évolution du prix de l’lectricité)

    TURPE 5 (Tarif d’Utilisation du Réseau Public d’Électricité) : ce qui change pour vous au 1er août 2017 

     

                           Au 1er août 2017 le TURPE* évolue et impactera les factures des consommateurs d’électricité.

    Le TURPE se compose d’une part fixe (qui dépend de la FTA et de la puissance souscrite) et d’une part variable (liée à la consommation et à la FTA). Il est reversé à l’€uro l’€uro au fournisseur ou directement au gestionnaire de réseau (Enedis ou ELD*).

    Des changements dans les FTA* sont aussi à prévoir au 1er août. Les modifications seront appliquées automatiquement. D’après les estimations de la CRE, ces modifications sont au bénéfice de 60% des consommateurs et consistent en :

    Que devez vous faire ?

    • Vérifier que la FTA dans laquelle vous allez basculer automatiquement est bien appropriée à votre profil.

    • Demander à votre fournisseur de vous conseiller sur les optimisations tarifaires éventuelles.

    • Vérifier vos factures à partir du mois d’août pour valider la bonne application du TURPE 5 avec les éventuelles optimisations demandées.

    Energie3-Prowatt peut vous accompagner dans l’optimisation et la vérification de vos factures d’électricité.

    Lexique :

    • ELD : Entreprise Locale de Distribution

    • TURPE : Tarif d’Utilisation du Réseau Public d’Électricité

    • TURPE 4 : en vigueur du 1er août 2014 au 1er août 2017

    • TURPE 5 : entrera en vigueur au 1er août 2017 (à priori pour 4 ans)

    • FTA : Formule Tarifaire d’Acheminement (Exemples : HTA 5 postes LU, BT sup 36 4 postes MU, etc)

    • SDT : Sans Différenciation Temporelle

    • TLU / LU / MU / CU : Très Longue Utilisation / Longue Utilisation / Moyenne Utilisation / Courte Utilisation

    • Réseaux et puissance  

    • PS : puissance souscrite

    • HTA : utilisateurs connectés au réseau haute tension HTA (Puissance souscrite > 250 kVA) dont le compteur est télé-relevé

    • BT sup 36 (ancien tarif jaune) : utilisateurs connectés au réseau basse tension BT (Puissance souscrite > 36 kVA)

    • BT inf 36 (ancien tarif bleu) : utilisateurs connectés au réseau basse tension BT (Puissance souscrite ≤ 36 kVA)

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