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Retraites : vous allez perdre du pouvoir d’achat
Les retraités sont devenus une variable d’ajustement des finances du gouvernement. De plus en plus ils sont considérés comme le porte-monnaie de ce gouvernement.
Après un gel des pensions de retraites pendant 5 ans puis une augmentation plus que modeste de celles-ci en octobre 2017 : 0,8%, même pas le taux de l’inflation officielle qui était de 1% et on sait pertinemment que le taux officiel est largement sous-estimé, après l’augmentation de la CSG sur les retraites., après la baisse des APL qui impacte les foyers les plus modestes, le pouvoir d’achat des retraités a déjà été singulièrement entamé. Nouvelle attaque de ce gouvernement contre les retraités.
Les pensions de retraite vont être revalorisées de 0,3 % l’année prochaine puis en 2020, mais elles vont diminuer au regard de la hausse des prix.
Les pensions de retraite de base vont, tout comme les ...
Les retraités sont devenus une variable d’ajustement des finances du gouvernement. De plus en plus ils sont considérés comme le porte-monnaie de ce gouvernement.
Après un gel des pensions de retraites pendant 5 ans puis une augmentation plus que modeste de celles-ci en octobre 2017 : 0,8%, même pas le taux de l’inflation officielle qui était de 1% et on sait pertinemment que le taux officiel est largement sous-estimé, après l’augmentation de la CSG sur les retraites., après la baisse des APL qui impacte les foyers les plus modestes, le pouvoir d’achat des retraités a déjà été singulièrement entamé. Nouvelle attaque de ce gouvernement contre les retraités.
Les pensions de retraite vont être revalorisées de 0,3 % l’année prochaine puis en 2020, mais elles vont diminuer au regard de la hausse des prix.
Les pensions de retraite de base vont, tout comme les allocations familiales et les aides au logement, augmenter de 0,3 % le 1er janvier 2019 et en 2020, a annoncé le Premier ministre, Édouard Philippe, dans un entretien publié le 26 août par Le Journal du dimanche. Mais cette mesure cache une baisse réelle des pensions de retraite par rapport à la hausse des prix, malgré le démenti du ministre de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire, lundi au micro de RTL.
Car l’inflation se situe largement au-delà du niveau de revalorisation qui doit être inscrit dans le projet de loi de finances pour l’année prochaine. Les prix à la consommation ont progressé de 2,3 % sur un an en juillet dernier, évalue l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’inflation doit cependant ralentir dans les prochains mois. Sur toute l’année, elle doit atteindre 1,8 %, selon l’organisme.
Voici des cas pratiques démontrant la baisse de pouvoir d’achat que vont subir les retraités, dans l’hypothèse où la prévision d’inflation de l’Insee se réalise.
Exemples
Si votre pension de base s’élève à 1 000 €, une revalorisation de 0,3 % le 1er janvier va la faire monter de 3 €, à 1 003 € (1 000 x 0,3 %).
Une augmentation de 1,8 % aurait provoqué une hausse de 18 €, à 1 018 € (1 000 x 1,8 %).
Si votre pension de base s’élève à 2 000 €, une revalorisation de 0,3 % le 1er janvier va la faire croître de 6 €, à 2 006 € (2 000 x 0,3 %).
Vous auriez bénéficié d’une hausse de 36 € si la revalorisation avait été égale à l’inflation anticipée pour 2018.
Des « habitudes de consommation » différentes
Comme le remarque le site du quotidien Le Monde, le niveau de « la perte de pouvoir d’achat réelle » dépendra de vos « habitudes de consommation », les prix des diverses catégories de produits et services évoluant différemment. Par exemple, en juillet, sur un an, les prix de l’énergie ont crû de 14,3 %, quand ceux des produits manufacturés ont diminué de 0,1 %.
En outre, la mesure ne concernera pas les retraites complémentaires.
Les retraites de base ont été revalorisées pour la dernière fois le 1er octobre 2017, à hauteur de 0,8 %. Le taux d’inflation a atteint 1 % l’année dernière, indique l’Insee.
La députée Aurore Bergé porte-parole du groupe LREM s’en prend aux retraités
Selon Aurore Bergé : « On peut légitimement demander un effort générationnel à ceux à qui l’on paye les retraites ». Pour Aurore Bergé, il n’y a pas de débat à avoir sur les mesures dévoilées par le gouvernement pour compenser la faible croissance en 2019.
Belle démonstration du mépris de LREM, le parti du Président Macron envers les retraités. Petit rappel à l’attention d’Aurore Bergé, les retraités d’aujourd’hui sont ceux qui hier ont cotisé et non pas payé, car on ne paye pas les retraites on cotise et la différence est importante, et c’est bien ça le principe des retraites par répartition. Ces retraités ont donc déjà fait un effort générationnel envers les anciens, leur demander un nouvel effort générationnel envers les plus jeunes et surtout après les avoir saigné ces dernières années est tout simplement totalement déplacé et méprisant.
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Tags : retraite prix, pension, perdre, pouvoir d’achat
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