• Médicaments vitaux : faut-il craindre des ruptures de stock ?

    La France connaît une pénurie record inédite de médicaments vitaux

     Médicaments vitaux : faut-il craindre des ruptures de stock ?

    Les ruptures de stock de médicaments d'intérêt majeur ont augmenté de 30 % en 2017, selon des chiffres de l'Agence du médicament.

    On les appelle MITM, pour Médicaments d’intérêt thérapeutique majeur. Ceux dont l’absence en pharmacie peut engendrer, selon la loi santé du 26 janvier 2016, « un risque grave et immédiat » pour le patient. Un produit est en rupture de stock dès lors qu’une officine est incapable de le fournir sous 72 heures. 

    C'est une situation qui inquiète l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), près de 530 médicaments appartenant à la catégorie des MITM (médicaments d'intérêt thérapeutique majeur, dont l'absence peut entraîner un « risque grave et immédiat » pour le patient) ont connu une pénurie en 2017. Un nombre en hausse de 30 % par rapport à l'année précédente et qui témoigne d'une situation inédite pour l'industrie pharmaceutique. En 2016, 405 médicaments « seulement » étaient concernés par ces difficultés d'approvisionnement.

    En cause ? Une défaillance de l’outil de production dans un cas sur cinq. Cela implique les retards de fabrication, les pannes d’équipement ou encore la « perte de savoir-faire », explique ... 

    La France connaît une pénurie record inédite de médicaments vitaux

     Médicaments vitaux : faut-il craindre des ruptures de stock ?

    Les ruptures de stock de médicaments d'intérêt majeur ont augmenté de 30 % en 2017, selon des chiffres de l'Agence du médicament.

    On les appelle MITM, pour Médicaments d’intérêt thérapeutique majeur. Ceux dont l’absence en pharmacie peut engendrer, selon la loi santé du 26 janvier 2016, « un risque grave et immédiat » pour le patient. Un produit est en rupture de stock dès lors qu’une officine est incapable de le fournir sous 72 heures. 

    C'est une situation qui inquiète l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), près de 530 médicaments appartenant à la catégorie des MITM (médicaments d'intérêt thérapeutique majeur, dont l'absence peut entraîner un « risque grave et immédiat » pour le patient) ont connu une pénurie en 2017. Un nombre en hausse de 30 % par rapport à l'année précédente et qui témoigne d'une situation inédite pour l'industrie pharmaceutique. En 2016, 405 médicaments « seulement » étaient concernés par ces difficultés d'approvisionnement.

    En cause ? Une défaillance de l’outil de production dans un cas sur cinq. Cela implique les retards de fabrication, les pannes d’équipement ou encore la « perte de savoir-faire », explique l’ANSM. Capacité de production insuffisante, difficulté d’approvisionnement en matière première et défaut de qualité des produits finis sont aussi souvent tenus pour responsables des carences

    Parmi les MITM les plus touchés, on retrouve majoritairement des « anti-infectieux généraux », donc des vaccins, et des traitements liés au système nerveux, indiqués dans les cas d'épilepsie ou de maladie de Parkinson. Interrogée par le quotidien, l'ANSM explique que ces pénuries sont liées dans 20 % des cas à une « défaillance de l'outil de production », qui peut se traduire par un non-respect des délais de fabrication, des problèmes techniques ou une « perte de savoir-faire ». L'approvisionnement en matières premières ou des fluctuations dans la qualité des produits finis peuvent également avoir un impact sur le stock disponible.

    Un médicament est considéré comme subissant une pénurie lorsqu'il est impossible de le fournir au patient dans un délai de 72 heures.

    L'industrie pharmaceutique consciente du problème

    Pour l'ANSM, la situation s'est dégradée dès 2015 en raison des « nouvelles stratégies industrielles de rationalisation des coûts de production qui conduisent les laboratoires à produire en flux tendu ». Face à ce problème, l'agence peut procéder à la constitution d'un stock de sécurité et restreindre l'approvisionnement aux pharmacies hospitalières. Les groupes pharmaceutiques concernés doivent, de leur côté, tenir l'ANSM informée des risques éventuels et proposer des solutions.

    Le syndicat des entreprises du médicament a reconnu des situations « difficiles à accepter pour les patients, les médecins et les pharmaciens » et explique que « dans la plupart des cas les industriels ont pris la mesure de l'importance des ruptures et se donnent les moyens pour les éviter et les traiter ».

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