• Fruits et légumes : pourquoi ils sont si chers et où les trouver à bon prix

    Il faut débourser 4,1 euros en moyenne pour un kilo de fruits et 2,3 euros pour des légumes, selon Familles Rurales. Pour faire baisser la facture, mieux vaut les acheter dans un magasin hard-discount. Si les produits made in France sont compétitifs, le prix du bio, lui, s'envole.

    Fruits et légumes : pourquoi ils sont si chers et où les trouver à bon prix

    La mauvaise météo du printemps aura eu raison des récoltes de l'été. À 4,1 euros en moyenne le kilo de fruits et 2,3 euros le kilo de légumes, une fois arrivés sur les étals ces produits n'ont jamais été aussi chers, à en croire l'Observatoire des fruits et légumes mené pour la neuvième année par Familles rurales et dévoilé de mardi 23 août 2016. 

    Au point qu'il faut débourser en moyenne 53 centimes de plus que l'an dernier pour un kilo de fruits (+18%) et 20 centimes de plus pour des légumes (+10%). Voici un tour d'horizon pour faire les bons choix en matière de prix et de goût.

     Les pires augmentations

    Seuls deux produits du panier test de seize fruits et légumes sont en baisse cette année :
    Tomate 
     1,93 euro le kilo (-4,9%)

    Carotte  1,54 euro (-4,4%)

    Des réductions qui seraient bonnes à prendre si, pour les tomates du moins, la qualité avait été au rendez-vous. Ce qui n'a pas été le cas, à peine 32 % des consommateurs sont satisfaits par la qualité de celles-ci.

    Voici quelques exemples des hausses les plus marquées :

    Pomme de terre  1,78 euro (+36,9%)

    Fraise  7,72 euros (+36,6%)

    Melon  2,46 euros (+17,7%)

    Cerise  7,24 euros (+17,5%)

    Courgette  1,91 euro (+17,2%)

    La hausse vertigineuse de la ...

    Il faut débourser 4,1 euros en moyenne pour un kilo de fruits et 2,3 euros pour des légumes, selon Familles Rurales. Pour faire baisser la facture, mieux vaut les acheter dans un magasin hard-discount. Si les produits made in France sont compétitifs, le prix du bio, lui, s'envole.

    Fruits et légumes : pourquoi ils sont si chers et où les trouver à bon prix

    La mauvaise météo du printemps aura eu raison des récoltes de l'été. À 4,1 euros en moyenne le kilo de fruits et 2,3 euros le kilo de légumes, une fois arrivés sur les étals ces produits n'ont jamais été aussi chers, à en croire l'Observatoire des fruits et légumes mené pour la neuvième année par Familles rurales et dévoilé de mardi 23 août 2016. 

    Au point qu'il faut débourser en moyenne 53 centimes de plus que l'an dernier pour un kilo de fruits (+18%) et 20 centimes de plus pour des légumes (+10%). Voici un tour d'horizon pour faire les bons choix en matière de prix et de goût.

     Les pires augmentations

    Seuls deux produits du panier test de seize fruits et légumes sont en baisse cette année :
    Tomate 
     1,93 euro le kilo (-4,9%)

    Carotte  1,54 euro (-4,4%)

    Des réductions qui seraient bonnes à prendre si, pour les tomates du moins, la qualité avait été au rendez-vous. Ce qui n'a pas été le cas, à peine 32 % des consommateurs sont satisfaits par la qualité de celles-ci.

    Voici quelques exemples des hausses les plus marquées :

    Pomme de terre  1,78 euro (+36,9%)

    Fraise  7,72 euros (+36,6%)

    Melon  2,46 euros (+17,7%)

    Cerise  7,24 euros (+17,5%)

    Courgette  1,91 euro (+17,2%)

    La hausse vertigineuse de la pomme de terre est d'autant plus regrettable, que ce tubercule est un produit de base surtout pour les ménages aux moyens financiers limités. Quant à la fraise, son prix bat tous les records cette année au point qu'elle coûte autant que le rôti de porc vendu en grande surface.

    Ces prix excessifs cette année s'expliquent par une météo défavorable qui a entraîné, à quelques exceptions près (bonne saison pour les tomates sous serre) des récoltes moins volumineuses qu’à l’accoutumée et donc une hausse des prix pour compenser. Ainsi, les pêches ont souffert du gel et de la grêle. Tout comme les cerises qui ont en plus été victimes de la prolifération de la drosophile suzukii, aussi appelé moucheron asiatique. Ou encore les choux fleurs qui ont subi des températures trop basses le matin et un manque de soleil.

    ► Le hard-discount reste imbattable sur les prix

    Voici la facture pour le panier plein de produits frais (1 kilo de chacun des 16 fruits et légumes du test de Familles rurales, soit 16 kilos au total).

    Hard-discount  50,94 euros (contre 44,60 euros l'an dernier)

    Hyper et supermarchés  52,4 euros (46,10 euros en 2015)

    Marché  61,5 euros (51,84 euros en 2015)

    À noter  Comme le souligne l'association, ces tarifs relevés dans les différents types de commerce ne concernent que les prix et non la qualité des produits.

    ► Les productions françaises : pas plus cher que l'import

    Malgré la météo peu clémente, les fruits et légumes cultivés en France ne sont pas forcément plus chers que ceux importés. C'est en tout cas vrai pour un peu plus de la moitié des produits du panier type. 

    Ainsi la pomme hexagonale s'affiche à 1,95 euro (contre 3,59 euros pour l'import), le haricot vert à 3,45 euros (5,18 euros pour l'import), la courgette à 1,73 euro (2,16 euros pour l'import), etc. Pour la plupart des autres, l'écart est de moins de 10 centimes que ce soit dans un sens ou dans l'autre : abricot, aubergine, salade, pêche, melon.

     Le bio : les prix flambent

    La facture est particulièrement salée pour les produits issus de l'agriculture biologique. Le prix moyen du kilo de fruits bio culmine cette année à 6,95 euros. C'est 1,19 euro de plus que l'an dernier (+21%). Côté légumes, les tarifs et l'augmentation sont plus raisonnables avec le kilo vendu en moyenne à 4,1 euros (+12%). 

    L'étude souligne, hélas, que l'écart de prix se creuse entre le bio et le non bio : la tomate bio, les haricots vert bio, les nectarines et pêche bio, les courgettes bio et les pommes bio sont ainsi deux fois plus chers que leurs équivalents conventionnels.

    Ne perdez cependant pas de vue que les coûts de transport comme les marges peuvent être plus modérés en magasins bio (Biocoop, Naturalia, Bio c bon, entre autres) que dans un commerce classique qui n'hésite pas à faire venir de l'étranger des fruits ou des légumes bio emballés dans des barquettes en polystyrène.

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