• Arnaque aux Monique : le piège pour soutirer leur numéro de carte bancaire

    Une arnaque à la carte bancaire sévit dans les Hautes-Pyrénées, auprès des Monique et des Raymond notamment. La cible : les personnes âgées. Le préjudice : des centaines d'euros. Voici une description du piège pour mieux l'éviter.

    Le stratagème est d'autant plus redoutable qu'il vise les proies fragiles. Un escroc se fait passer pour un policier afin de soutirer leur numéro de carte bancaire à des habitants de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Voici en quoi consiste la méthode pour mieux s'en prémunir.

    La cible : Monique, Raymond et autres porteurs de vieux prénoms

    Si les Monique se sont manifestées en masse au commissariat de Tarbes - onze d'entre elles l'ont contacté le premier week-end de mai - les Raymond, Jeanine et Simone ne sont pas en reste, selon La Dépêche, qui alertent sur ce piège. Pourquoi viser ces prénoms datés ? Parce qu'ils laissent supposer que ceux qui les portent ont un certain âge et sont donc plus fragiles.

     Le prétexte : une enquête inventée de toute pièce

    L'escroc appelle une personne âgée en se faisant passer pour un commissaire de la brigade financière. Son discours, bien rodé, consiste à lui faire croire que ses hommes ont arrêté dans son quartier un individu "de type roumain" en possession de son numéro de carte bancaire, confie l'une des victimes au quotidien régional.

    Le faux policier, qui a pris soins de donner son matricule et son numéro de téléphone, demande alors une confirmation de ces informations bancaires (qu'il n'a pas encore en réalité). Si la cible, méfiante, propose plutôt de venir au commissariat ou de convenir d'un rendez-vous à la maison, l'arnaqueur prétend manquer de temps et ne pas pouvoir laisser filer son suspect. Et le tour est joué : la proie fragile cède.

     Le préjudice : des prélèvements de centaines d'euros

    A peine en possession du numéro de carte bancaire, l'escroc effectue une série d'achats sur Internet pour un préjudice qui avoisine par exemple 1000 euros pour l'une des victimes citée par le quotidien régional. Cette Monique fait état de "quatre prélèvements de 35 euros, 509 euros et deux fois 200 euros", dont elle a immédiatement eu connaissance grâce aux avertissements reçus sur son portable.

     Que faire ? Opposition à la banque et plainte au commissariat

    Si le doute vous envahit après un appel louche au cours duquel vous auriez donné votre numéro de carte, faites immédiatement opposition. Puis rendez-vous au commissariat ou à la gendarmerie pour déposer plainte et engager une action pénale.

    Sachez à l'avenir qu'aucun organisme ni aucune société n'est censé vous réclamer vos coordonnées bancaires au cours d'un appel. Certes vous pouvez payer par téléphone mais cela doit être à votre initiative. Même là, communiquez votre numéro de carte, sa date de validité, voire son cryptogramme (les 3 chiffres au verso) mais ne donnez jamais votre code secret.

    En outre, n'hésitez pas à appeler la plateforme téléphonique Info escroqueries au 0.811.02.02 pour effectuer un signalement ou simplement vous renseigner si vous n'êtes pas sûr(e). 

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