• Après la disparition du Minitel, du Bi-bop... c'est bientôt la fin des cabines téléphoniques

    Jugées trop coûteuses à entretenir et obsolètes, les cabines téléphoniques sont vouées à disparaître totalement fin 2017. Tout comme le Minitel, le Bi-bop ou les bipeurs quelques années plus tôt.

    Après le bi-bop, le tam-tam et le minitel, c'est au tour des cabines téléphoniques de disparaître. Ces vestiges d'une époque qui ne connaissait pas les téléphones portables, sont déjà en cours de démantèlement, conformément à un amendement de la loi Macron. On en dénombrait 300.000 en France en 1997, 40.000 en 2015, 28.000 actuellement et sans doute zéro d'ici au 31 décembre 2017.

    Les villes ayant du réseau d'abord visées

    Orange, qui gère ce parc, s'attaque en priorité aux zones couvertes par la téléphonie mobile. Et comme les quatre opérateurs se sont engagés à couvrir d'ici à 2017 les quelques milliers de villages dépourvus de réseau, c'est à cette échéance que les dernières cabines disparaîtront.

    Avant elles, le monde des télécommunications a déjà connu quelques pertes, parmi lesquelles le Minitel qui aura tout de même vécu 32 ans, de 1980 à 2012. Mais Internet aura fini par avoir raison de lui.

    Conséquences sur la vie quotidienne

    Cette disparition programmée des cabines téléphoniques aura pour conséquence de mettre encore plus à la marge, les SDF, les plus pauvres, un nombre important d’immigrés, qui n’ayant pas les moyens ou la possibilité d’avoir un téléphone portable (il y en a beaucoup plus que l’on ne le pense),  n’auront plus accès au téléphone avec pour conséquences plus de difficultés à trouver un emploi pour ceux qui sont chômeurs. Ils n’auront plus que les cybers pour pouvoir téléphoner.

    De plus en cas de batterie défaillante difficile de prévenir les secours, ses proches en cas «’urgence ou de besoin.

    Objets connectés des années 90

    Les nostalgiques se souviendront aussi du Bi-Bop né en 1991 et disparu six ans plus tard avec seulement 50.000 abonnés. Et pour cause, ce téléphone portable ne permettait d'émettre ou de recevoir des appels qu'à proximité d'une borne.

    Quant aux bipeurs grand public, tels que les Alphapage, le Tam-Tam, le Tatoo ou le Kobby - ces petits boîtiers qui affichaient le numéro à rappeler ou des messages extrêmement courts - ils auront perduré pendant dix ans, de 1995 à 2005. 

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